Les bombardements du massif forestier d'Amdjoudh, à l'entrée sud de la ville de Tizi Ouzou, ont repris d'une manière intense depuis hier matin, apprend-on. Tizi Ouzou. De notre bureau Des batteries de roquettes ont été installées aussi à Tassadort. Les forces de l'ANP, en opération dans cette région depuis près de quinze jours maintenant, resserrent de plus en plus l'étau sur les terroristes du GSPC. Des citoyens d'Ath Zmenzer affirment avoir été réveillés hier vers 7h30 par le bruit violent des rafales des kalachnikovs. Selon certaines sources, un accrochage qui a duré près de deux heures a eu lieu à Iarafène, un village situé à la lisière de la forêt d'Amdjoudh avec la commune d'Ath Zmenzer. L'arrêt des bombardements des hélicoptères a laissé le champ aux troupes terrestres qui avancent lentement au milieu de la forêt. La forte présence des mines antipersonnel dans plusieurs endroits de la forêt a contraint toutefois les soldats à plus de prudence, surtout après la mort de trois militaires et d'un garde communal suite à l'explosion de deux bombes artisanales qui ont aussi blessé quatre éléments il y a une semaine. De nouvelles troupes de l'armée ont été appelées en renfort dans cette région fort boisée et difficile d'accès, pour empêcher toute fuite des terroristes encerclés. Des sources locales indiquent que les batteries de l'artillerie ont commencé à bombarder le versant sud de la daïra de Maâtkas, au niveau du massif forestier d'El Madj. Aucun bilan de cette opération n'est encore disponible pour le moment. Cette opération risque toutefois de s'inscrire dans la durée, vu l'importance du groupe encerclé. Notons que le ratissage de l'armée à Amdjoudh fait suite à des informations faisant état de la présence de terroristes qui ont fui de la forêt de Yakouren, où l'ANP avait opéré pendant un mois sans pour autant arriver à bout des criminels du GSPC qui ont réussi à percer le mur dressé par les militaires. Notons que les deux jeunes qui ont été kidnappés en l'espace d'une semaine dans cette région du sud de la wilaya par un groupe du GSPC n'ont toujours pas été relâchés.