Aucun malade n'a été admis à l'hôpital pour syndrome néphrétique aigu ces dernières 24 heures. C'est ce qu'a affirmé hier dans un communiqué la direction de la santé de Sidi Bel Abbès qui précise que « 23 malades sont toujours hospitalisés à ce jour au centre hospitalo-universitaire Hassani Abdelkader ». Pour les responsables locaux de la santé qui affirment qu'« aucun décès lié à ce syndrome n'a été constaté », les malades hospitalisés évoluent « favorablement » de même que tous les malades sortants chez lesquels des visites de contrôle ont été programmées et réalisées au domicile même. Selon le communiqué remis à la presse, les autorités sanitaires s'attendent « aujourd'hui (hier, ndlr) à la sortie de plusieurs patients car leur état de santé ne présente plus aucun motif d'hospitalisation prolongée ». S'agissant des cas de décès (non confirmés) liés à cette maladie et rapportés hier par plusieurs organes de presse, la direction de la santé estime que « toutes les investigations nécessaires ont été réalisées auprès de tous les malades concernés par ce syndrome ». « La mortalité hospitalière est un phénomène observé dans toutes les structures de soins de par le monde et est multicausale », tient-elle d'ailleurs pour argument. Au sujet des résultats des analyses acheminées vers plusieurs laboratoires, il est indiqué que « certaines sont encore en cours auprès de laboratoires locaux et nationaux ». Lesquelles ? Le communiqué n'apporte aucune précision à ce propos, tout comme il ne dément pas l'information selon laquelle des laboratoires étrangers ont été appelés à la rescousse pour tenter de percer le secret de l'étiologie infectieuse à l'origine du syndrome néphrétique. « L'analyse des résultats biologiques complets de même que l'analyse des enquêtes épidémiologiques qui ont été réalisées auprès de l'ensemble des patients nous permettront de définir précisément l'origine de la maladie », souligne le communiqué en conclusion.