Jusqu'à hier, 24 patients admis pour syndrome néphrétique aigu étaient toujours hospitalisés au niveau du CHU de Sidi Bel-Abbès. Un nouveau cas a été admis dans la nuit de samedi à dimanche au centre hospitalo-universitaire Hassani-Abdelkader de Sidi Bel-Abbès, portant ainsi le nombre de malades hospitalisés à 24, selon la Direction de la santé de la wilaya. La même source a signalé dans un communiqué remis à la presse que “tous les éléments recueillis depuis le début de ce processus montrent qu'il s'agit d'un syndrome néphrétique aigu se manifestant par une glomérulonéphrite aiguë (GNA)”. Selon la DSP, l'état de santé des malades hospitalisés évolue favorablement, et tous les malades sortants ont été examinés à leur domicile. Par ailleurs, l'équipe médicale du CHU s'attendait, hier, à la sortie de plusieurs patients, dont l'état de santé ne présentait plus aucun motif d'hospitalisation, a-t-on signalé. Sur le plan clinique, le directeur de la santé de la wilaya de Sidi Bel-Abbès a souligné que “la majorité des malades ont présenté une évolution favorable de leur état de santé, ce qui a permis leur sortie de l'hôpital”. Il a, par ailleurs, tenu à rassurer la population que “cette pathologie est actuellement en régression au regard de la diminution, ces derniers jours, du nombre de personnes hospitalisées”. Une quarantaine de malades totalement guéris de cette pathologie ont déjà regagné leur domicile, rappelle-t-on. “D'importantes mesures de protection sanitaire ont été prises en collaboration avec les APC et les services concernés pour les contrôles d'hygiène et d'assainissement dans les communes de la wilaya de Sidi Bel-Abbès”, souligne-t-on de même source. Aussi, des investigations nécessaires ont été réalisées auprès de tous les malades concernés par cette pathologie, a indiqué, la Direction de la santé et de la population de la wilaya de Sidi bel-abbès. Selon le même communiqué de presse, certaines analyses sont encore en cours d'exploration auprès de laboratoires locaux et nationaux. l'analyse des résultats biologiques complets ainsi que l'examen des enquêtes épidémiologiques effectuées auprès de l'ensemble des patients vont permettre à l'équipe médicale de définir définitivement l'origine de la maladie. “Nous comprenons l'impatience des médias à ce sujet, mais des impératifs d'ordre technique existent et expliquent les délais jugés trop longs par ces mêmes médias”, explique le directeur de la santé. Et d'ajouter : “La prise en charge de ce problème mobilise toute une équipe multidisciplinaire qui travaille selon une méthodologie rigoureuse, scientifique et qui évalue à sa juste mesure le phénomène.” Par ailleurs, alors qu'une dizaine de malades sur les trente-neuf placés sous surveillance médicale ont quitté l'hôpital d'Aïn Ousséra, après avoir reçu les soins nécessaires, une femme originaire de Sidi Laâdjal a été admise, avant-hier, dans un état critique à l'hôpital de Djelfa où elle subit des soins intensifs. Selon les informations recueillies, cette femme qui attend un enfant présenterait les signes cliniques de la fièvre typhoïde depuis une quinzaine de jours. Une caravane de sensibilisation doit être organisée afin d'informer la population de l'évolution de cette maladie qui polarise l'actualité locale depuis le 18 août dernier. S. OUAHMED/ B. AZIZ