S'inscrivant dans une optique d'encouragement et de soutien à l'investissement productif et créateur d'emplois les dispositions du projet de loi de finances 2005, dont l'adoption par les députés est prévue pour demain, introduisent de nouvelles mesures afin d'améliorer l'environnement de l'entreprise et de l'emploi. Outre la création d'un Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi (FSIE), le projet de loi de finances 2005 induit ainsi d'importantes mesures d'encouragement en faveur du segment de la petite et moyenne entreprises (PME). En ce sens, est-il prévu, les sociétés de capital risque, dont le but est de favoriser la création de PME, devront bénéficier d'une exonération d'impôt sur une durée de cinq ans à compter de leur création. Initiées dans la cadre du dispositif de garantie à la création de petites et moyennes entreprises, les sociétés de capital risque, convient-il de préciser, auront pour rôle d'intervenir financièrement pour apporter une partie des fonds nécessaires à la constitution de l'apport personnel, dont doivent justifier les promoteurs de PME en vue d'accéder au concours bancaire. Dans ce même esprit, le projet de loi de finances 2005 introduit également une mesure de bonification des intérêts sur les crédits octroyés aux PME, ainsi que l'extension des avantages destinés au soutien à la création de micro-entreprises (ANSEJ) au nouveau dispositif d'emploi instauré au profit des chômeurs âgés entre 35 et 50 ans. Nouvelles dispositions Sont par ailleurs proposées, dans ce même contexte , de nouvelles dispositions orientées vers l'encouragement de l'industrie du machinisme agricole, l'amélioration des ressources du fonds d'aide aux exportations hors hydrocarbures et enfin la réduction de 2 à 1% du taux du versement forfaitaire (VF). A travers l'ensemble de ces mesures, les pouvoirs publics tentent ainsi de booster l'investissement et l'emploi en ciblant de façon privilégiée la création d'activités économiques par des promoteurs privés.