La situation au sein du RND, à Oum El Bouaghi, est toujours tendue et pour cause, le limogeage de quatre coordinateurs de communes, à savoir ceux de Aïn M'lila, Aïn Beïda, Aïn Fakroun et Meskiana. Cette mise à l'écart, décidée par le coordinateur RND de wilaya, a provoqué une grande secousse au sein du parti, au moment où les autres formations peaufinent les listes des candidatures aux prochaines élections locales et de wilaya. Ces remous, qui ne sont pas sans conséquences sur le devenir du parti, à l'orée d'élections décisives, risquent de malmener une grande partie de la base, c'est-à-dire les militants du RND. A moins d'un sursaut salutaire, les chances de la formation seront plus que jamais compromises. Les Rndistes les plus fidèles espèrent que la sagesse prévaudra au sein du parti, avant qu'il ne soit trop tard. Après les réunions organisées, tour à tour, à Aïn M'lila et à Aïn Beïda pour dénoncer le comportement du coordinateur de wilaya, et après la conférence de presse donnée par ce dernier pour justifier les décisions qu'il a prises quant à la mise à l'écart de certains responsables, dont les trois membres du bureau de wilaya, à savoir Moudjari Mahmoud, Ameziane Oussama et Kemmache Tayeb, voilà qu'une autre rencontre s'est tenue à Aïn Beïda. Ainsi, ce jeudi 30 août, une assemblée a eu lieu au sein du bureau RND de Aïn Beïda et ce, en présence des cadres du parti, d'associations affiliées à la formation des militants de 16 communes et de Berkani Bouzid, député. Les personnes présentes ont décidé, à l'unanimité, de retirer au coordinateur de wilaya leur confiance, et procédé à l'installation d'une commission provisoire à l'effort de veiller au bon fonctionnement du parti, et à la tête de laquelle ils ont placé Moudjari Mahmoud. Quoi qu'il en soit, le blocage persiste, et persistera, tant que les instances nationales du parti n'interviendront pas, soit pour renouveler les bureaux, soit pour remettre les choses en ordre… nous verrons bien.