A peine sorti d'un conflit social lié à des licenciements et à des départs massifs de ses cadres, qui a failli l'ébranler, voilà que de nouveau le Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) est confronté à une vague de contestations, du moins, de la part de bénéficiaires de logements dans la wilaya de Djelfa. En effet, pas moins d'une cinquantaine d'attributaires à Djelfa et à Hassi Bahbah ont saisi le ministre du Travail, sous couvert du DG du FNPOS, dans le but de dénoncer, globalement, les conditions d'octroi nées du non-respect par cet organisme des engagements convenus mutuellement. A noter que l'Etat a initié, depuis quelques années, un programme d'accès au logement au profit d'une couche de travailleurs dite démunie. Une formule d'aide et d'assistance lancée par le biais du FNPOS. Dans leurs requêtes, au nombre de deux, les pétitionnaires, qui avancent avoir crapahuté durant 3 années de démarches administratives pour constituer leur dossier, expriment, aujourd'hui, leur désarroi, se disant consternés par la manière dont ce dossier a été géré à son ultime phase. Selon eux, c'est l'examen des dossiers des postulants qui semble entièrement remis en cause. Ils citent qu'il y a eu des affectations non conformes aux vœux exprimés par le futur attributaire du point de vue de la localisation géographique de l'immeuble désigné. Pour beaucoup, ce serait un inconvénient majeur puisqu'ils devront emménager dans une autre daïra que la leur. En plus de cela, les requérants ajoutent le fait qu'un pemier classement, jugé adopté par la majorité des prétendants, a été annulé sans explication aucune. Ils soulèvent, enfin, la question relative au mode de paiement de l'immobilier qu'ils considèrent non moins contraignant financièrement, puisque, contrairement à ce qui a été conclu d'un commun accord entre les deux parties, autrement dit, un paiement à tempérament. Les attributaires devront s'acquitter de la totalité du prix de cession et ce, après le versement d'un apport initial conséquent en une seule tranche, sans rapport avec le revenu du bénéficiaire, disent-ils dans leur missive. Auquel cas, s'agissant, néanmoins, de ce dernier point, la raison même pour laquelle cette formule a été mise sur pied serait vaine.