Le projet consiste à mettre en œuvre un système d'information solaire qui permettra l'accès aux valeurs dynamiques des différentes composantes du rayonnement solaire. Oran. De notre bureau Dans le cadre du dimensionnement et du montage du projet de conception et de réalisation d'un Atlas du gisement solaire algérien à l'utilisation de l'imagerie satellitaire, des rencontres regroupant les experts de l'Office national de météorologie, du Centre de développement des énergies renouvelables, de l'université des sciences et de la technologie d'Oran et du Centre national des techniques spatiales d'Arzew ont été organisées à l'Agence spatiale algérienne. L'on saura que cette option a été retenue suite aux conclusions de plusieurs études selon lesquelles « les ressources énergétiques d'origine fossile ne sont pas inépuisables et leur consommation est de plus en plus importante. A long terme, le pétrole ne pourra plus compenser l'augmentation des besoins en énergie ». Partant de ce constat, la politique énergétique nationale actuelle vise comme objectif le développement et la promotion, dans des conditions acceptables, des énergies renouvelables. A cet effet, l'une des énergies les plus disponibles en Algérie et qui pourrait contribuer d'une manière appréciable au bilan énergétique national est l'énergie solaire. Selon nos sources, « sa promotion passe préalablement par la définition d'un schéma directeur de développement de cette forme d'énergie ». L'objectif principal de ce projet est la mise en œuvre d'un système d'information solaire qui permettra l'accès aux valeurs dynamiques des différentes composantes du rayonnement solaire. Ils se traduiront concrètement par la modélisation des différentes composantes du gisement solaire, l'estimation du rayonnement solaire réellement exploitable à l'échelle horaire, journalière et décadaire et enfin la réalisation des cartes dynamiques solaires par intégration des différentes données dans un système « d'information solaire ». Pour notre source, le projet s'articule principalement autour de trois phases. La première consiste en la mise en place d'une base de données constituée de mesures au sol et d'images satellitaires, schématisée par une chaîne de modélisation, notamment par l'acquisition des données d'observation, l'analyse spatio-temporelle des données radiométriques et la détermination des relations entre brillance et les composantes du rayonnement solaire. La seconde sera dédiée à l'implantation d'un réseau radiométrique schématisée par une chaîne de traitement et d'élaboration de l'information particulièrement en ce qui concerne le développement de méthodes des différentes composantes du rayonnement solaire à partir des données satellitaires, la mise au point et l'adaptation de la méthodologie d'estimation du gisement sur les différentes régions d'Algérie et enfin l'analyse des résultats obtenus en utilisant les deux approches. La troisième sera consacrée à la mise au point de la méthodologie d'estimation du gisement solaire schématisée par une chaîne de transmission et de diffusion des données.