Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a effectué une visite de travail à la veille du mois de Ramadhan dans certaines exploitations agricoles et étables d'élevage de bovins implantées dans les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdès. Tipaza : De notre correspondant C'est à partir de cette couronne que les marchés de la capitale s'approvisionnent en fruits et légumes, en produits laitiers et en viandes rouge et blanche. Se sentant concerné en premier lieu, le docteur Barkat voulait s'assurer de la disponibilité des produits de consommation pour les ménages. « Il faut que les familles algériennes trouvent toutes les variétés de légumes et de fruits sur le marché, sachant que les prix diffèrent selon les saisons, sans perdre de vue l'intérêt des agriculteurs », déclarera-t-il. « Il faut trouver une solution pour en finir avec les intermédiaires qui sont à l'origine de l'augmentation des prix. L'ère de la chaîne devant les étals est terminée. Tipaza est le verger maraîcher de la capitale, compte tenu de sa production agricole. En 2006, l'Algérie a produit 21 millions de quintaux de pomme de terre. Cette fois-ci, pour des raisons exceptionnelles, nous avons décidé d'importer 100 000 quintaux pour ne pas perturber le marché national durant une période bien définie », ajoute-t-il. Saïd Barkat s'est réjoui du niveau de la production agricole atteint par la wilaya de Tipaza qui a enregistré, pour la campagne 2006/07, une production de pomme de terre de consommation de 568 375 q, soit un rendement de 240 q à l'hectare, tandis que la production de pomme de terre de multiplication a atteint 38 900 q, qui représente un rendement moyen de 250 q à l'hectare. La production attendue de la pomme de terre pour ce mois de Ramadhan s'élève à 3000 q, et celle de la tomate à 65 625 q. Les objectifs de la wilaya de Tipaza pour l'horizon 2010 ont été revus à la hausse. La population active agricole est de 62 798. Dans le cadre du FNDRA, l'investissement total dans le secteur de l'agriculture de la wilaya de Tipaza est estimé à 710 millions de dinars, dont 250 millions de dinars sont des réalisations soutenues. Interrogé sur le prix de la pomme de terre rendue port d'Alger, du moment qu'elle n'est pas à la portée des petites bourses, il dira : « Je suis ici pour rencontrer les agriculteurs sur le terrain, pour m'assurer de la disponibilité des produits agricoles, maintenant pour ce qui est des prix pratiqués sur le marché et celui de la pomme de terre importée et rendue port, il faut demander au ministre du Commerce, c'est lui qui est habilité à vous répondre. »