La réalisation d'une maison de l'Algérie à la cité internationale universitaire de Paris est réactivée. Paris : De notre bureau Ainsi cinq projets architecturaux seront examinés courant octobre, a indiqué Mme Sylviane Tarsot-Gillery, déléguée générale de la CIUP, à la faveur de la présentation, jeudi dernier, du service d'accueil des étudiants étrangers résidant à Paris. Une convention d'objectifs prévoyant la création d'une maison de l'Algérie dans l'enceinte de la cité internationale universitaire de Paris a été signée le 22 mars 2005 par Michel Gentot, président de la cité internationale universitaire de Paris, Maurice Quenet, recteur de l'Académie de Paris, chancelier des universités, et Mohamed Ghoualmi, ambassadeur d'Algérie en France. Ce projet doit contenir « un vide », voire « une anomalie » eu égard à l'histoire commune aux deux pays et au fait que l'Algérie est le pays qui enregistre le plus grand nombre d'étudiants en France — 22 000 (chiffre de 2005). La convention prévoyait l'ouverture de la maison de l'Algérie fin 2008. D'une capacité de 250 lits, plus qu'un lieu d'hébergement pour des étudiants algériens, mais également étrangers, selon le principe régissant le fonctionnement de la cité internationale (brassage et mixité d'étudiants de divers pays), la maison de l'Algérie sera dotée d'espaces culturels accessibles à un large public. Les objectifs qui lui sont assignés sont, en effet, l'accueil d'étudiants en post-graduation, de chercheurs, d'artistes ou de sportifs effectuant des séjours de courte durée en île-de-France, favoriser la diffusion et la promotion de la culture algérienne, coordonner les initiatives dans le domaine de la collaboration algéro-française. La maison de l'Algérie sera réalisée sur une superficie de 8150 m2 grâce à un financement principal algérien, complété par des financements publics français. Le montant global de l'opération était estimé à 23 millions d'euros.