Un sommet algéro-italien se tiendra en Sardaigne (Italie) avant la fin de l'année en cours. L'information a été annoncée hier par l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Giovan Battista Verderame, lors d'une rencontre avec la presse. Une rencontre organisée, hier à Alger, à l'occasion de la fin de mission de Giovan Battista Verderame en tant qu'ambassadeur de l'Italie en Algérie. S'inscrivant dans le cadre du traité d'amitié, de coopération et de bon voisinage, signé entre les deux pays en 2003, ce sommet sera, selon lui, une occasion pour les hauts responsables des deux pays d'examiner les possibilités de renforcer les relations bilatérales algéro-italiennes. Des relations qui sont, selon lui, boostées depuis la signature du traité d'amitié. « Nous sommes fiers d'être le premier pays européen à signer un traité d'amitié avec l'Algérie. Nous avons de bonnes relations politiques et économiques. Nous restons un bon client et un bon fournisseur de l'Algérie. Nous avons assisté, depuis 2003, à une intensification des relations politiques entre les deux pays », a-t-il déclaré. Selon Giovan Battista Verderame, l'ambassade d'Italie « a mobilisé tous ses moyens pour remédier au problème de visas ». Depuis 2003, explique-t-il, le nombre de visas de long séjour octroyés aux hommes d'affaires algériens a augmenté de 27%. L'ambassade de l'Italie, ajoute-t-il, a amélioré aussi ses services en matière du traitement des dossiers et d'octroi des visas. « Nous sommes en mesure de délivrer le visa en moins d'une semaine », affirmera-t-il. La coopération économique entre les deux pays, souligne-t-il, a connu aussi une amélioration durant les dernières années. L'Italie est le deuxième client et fournisseur de l'Algérie. En effet, la valeur globale des échanges bilatéraux s'est accrue d'environ 20% en 2006 où la valeur des biens échangés entre les deux pays a atteint presque 11 milliards de dollars. Mais durant le premier semestre de l'année en cours, on a remarqué que les importations algériennes de l'Italie ont légèrement diminué par rapport à la même période de l'année précédente (-6,25%). Les exportations algériennes vers ce pays ont également enregistré une décrue de presque 19%. A une question de savoir pourquoi les opérateurs italiens hésitent à investir en Algérie, Giovan Battista Verderame dira : « Il n'y a pas de problèmes majeurs. » Selon lui, les investisseurs italiens accordent un intérêt considérable au processus de privatisation en Algérie. « Nous avons enregistré un flux d'investissements directs de près de 40 millions d'euros en 2006 », déclarera-t-il. Le désormais ancien ambassadeur d'Italie en Algérie annonce dans le même sens « l'achat par une entreprise italienne de la céramique de Guelma. »