La situation épidémiologique à l'échelle de la wilaya d'Oran, pour les 7 mois de l'année 2007, n'est pas rassurante, notamment durant les trois mois de la saison estivale, selon le service de la prévention de la DSP. L'on cite, en effet, certaines maladies contagieuses, comme la tuberculose qui, malgré un taux de couverture de vaccination très élevé à travers la région, a fait tout de même plus de 573 cas. Durant cette même période, plus de 2 750 cas de conjonctivite bactérienne ou virale, dues à l‘inflammation de la muqueuse, ont été enregistrés. D'autre part, un avis de prévention et d'alerte a été lancé par le service de la prévention concernant la fièvre boutonneuse, lorsque 62 cas ont été enregistrés à la suite de leur contamination. A cet effet, ce même service attire l‘attention et invite les enfants surtout à ne pas côtoyer ou s'amuser avec des chiens errants qui peuvent leur transmettre des maladies. Attaques de chiens errants Toujours pour ce qui est des chiens errants qui prolifèrent à proximité des décharges sauvages et parfois devant les entrées des immeubles, le bilan indique que plus de 1 340 cas de morsures ont été traitées, dont 943 à la suite d'attaques de chiens errants au niveau des quartiers d'Oran–Est (361), d'Arzew (336), d'Oran–Ouest (222), d'Es-senia (196) et de Aïn El Turk (170), en plus de 53 cas de rage. 49 morsures de scorpions ont été signalées dans la seule localité de Béthioua. Ces scorpions, d'une espèce non venimeuse, ont causé plus de peur que de mal aux victimes. L'on saura, selon le bulletin d'information du département de la santé publique, que l'envenimation scorpionnique est surtout un problème majeur de santé publique qui est constaté à travers l'ensemble du pays. Près de 50 000 piqûres de scorpion et pas moins d'une centaine de décès sont enregistrés à travers une trentaine de wilayas du pays, notamment celles du Grand Sud. Selon cette revue, plus de 50% des personnes piquées par le scorpion, le sont généralement à l'intérieur même de leur habitation. Les décès concernent la tranche d'âge préscolaire et scolaire qui reste la plus vulnérable.