Pour sa première production at-home, cette saison, la JSMT version Maidi a plutot déçu face à une ancienne connaissance et non des moindres, bien que pour nombres de fans, l'équipe locale qui continue à chercher ses marques avait frolé la défaite, jeudi, en concédant aux ultimes minutes du match le point du nul. Une égalisation obtenue, alors que l'on jouait les temps morts, par l'entremise de Cherrak qui reprit de volée une balle du revenant Zerouki. A l'entame du match, les locaux à qui manquait un véritable meneur de jeu, ont joué à l'emporte pièce, avec en plus un manque de fraicheur physique flagrant. La saignée opérée par l'actuel comité a donné une équipe locale sans âme et sans son fidèle public qui semble carrément la bouder, tant l'entrain n'est plus de mise. Dans les faits, les locaux qui menaient par un but à zéro, dès la 35', ont vite fait de perdre pied face à un adversaire bien drivé par Drid. Les espérantistes, apparemment mieux outillés et avec dans leurs bagages des joueurs d'expérience, tels Kraouda, le gardien Diss et Bouharess, ont su contenir la fougue, relative il est vrai, des locaux. Une fougue teintée d'un individualisme criard, voire une indiscipline qui en dit long sur l'état d'esprit. Ce ne fut d'ailleurs que justice si Bouharess, cinq minutes après le but de Cherrak, nivela la marque grâce à un coup franc magistralement transformé devant un Djehad resté coi. En seconde mi-temps, ce sont les gars de Mostaganem qui surent gérer le match en dépit d'une ébauche d'energie des coéquipiers du capitaine Samir. On jouait la 73' et déjà les locaux se sont vus secoués par une réalisation signée Bouharess. Ce dernier venait, au summun d'une domination aveugle des locaux, de profiter d'une monumentale erreur du défenseur Cherfaoui, pour battre en force l'infortuné Djehad. Pour d'aucuns, la cause était entendue mais comme piqué dans son amour propre, le onze local qui manquait déjà de tonus, arriva par le remuant Cherrak à remettre les pendules à l'heure. Une égalisation qui ne fera en rien oublier que l'équipe chère de Sidi Khaled reste aux abois. La grogne est sourde et annonciatrice de tumulte.