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Les islamistes ne sont pas musulmans !
Publié dans El Watan le 22 - 09 - 2007

Les derniers actes sataniques des criminels qui se drapent dans la religion en clamant que « la guerre est ruse » nous confortent quand, nous-mêmes nous disons que « la ruse est guerre ».
En effet, nous ne sommes pas en face d'ennemis identifiés ni en face d'une force régulière qui nous permettraient de mobiliser toutes nos forces, y compris la défense civile, pour venir à bout de ses éléments et de ses stratégies de la lâcheté ciblant des innocents, au nom de principes dont ils sont loin de connaître ni la valeur ni la portée. Avec le terrorisme, nous sommes rentrés dans la troisième guerre mondiale sans crier gare ! Une guerre sans doute économique, avant d'être civilisationelle. Nous mentirons si nous n'avouons pas que nous avons cru un moment à la solution musulmane (et non islamiste) en relisant la déclaration du 1er Novembre : les valeurs musulmanes de ceux qui ont rédigé cette déclaration, loin de toute idéologie intégriste ou théocratique, sont les valeurs auxquelles nous avons cru et continueront de croire dans le cadre d'une République démocratique et moderne à vocation économique sociale de marché. A ce titre, et après avoir écouté les positions sans ambiguïté, des savants de l'Islam, nous pouvons avancer que la lutte que mène la République algérienne depuis bientôt vingt ans contre l'hydre monstrueuse est une lutte légitime et juste à tout égard : nous avons froid dans le dos en imaginant un seul instant si ces gens avaient pris le pouvoir. Maintenant, il y a lieu d'exiger des institutions de la République et à leur tête le Président, d'engager la bataille à fond pour éliminer ces criminels qui ne comprennent que le langage de la fermeté. Par les armes, ils nous attaquent ; par les armes, ils doivent périr. Il est hors de propos de leur laisser la porte de la réconciliation ouverte éternellement quand pour seule réponse, ils continuent d'assassiner et de détruire la vie. Notre propos consiste à dire à nos dirigeants qu'ils ont en face d'eux des islamistes qui ne sont pas des musulmans. Au regard du Coran et de la Sainte tradition prophétique, ces gens sont en dehors de la loi dont ils se prévalent : il n'y a aucun doute là-dessus. Les nombreux versets du Coran et les nombreux hadiths du Prophète (QSSSL) nous éclairent amplement pour ne pas avoir à douter, une seule seconde, de la vraie religion des assassins : le sang, rien que le sang et tout le sang ; les larmes, rien que les larmes et toutes les larmes ; le butin, rien que le butin, tout le butin. L'histoire de l'Islam a consigné l'existence de pareil groupe, sorte de secte des assassins, à travers les pays de l'Empire. Ils ont toujours été combattus comme des fauteurs de la discorde que le Coran considère qu'elle est plus grave que le crime par les dégâts qu'elle cause aux gens et aux biens, sans discernement.Il ne faut pas s'étonner alors de leur cruauté, elle doit avoir pour origine, non pas une frustration politique (arrêt du processus électoral de 1991), mais une crise de mal-être conjuguée à des frustrations socioéconomiques. En tout cas, elle est maladive et relève de la psychiatrie avant de relever d'un semblant de traitement politique. Ces gens-là, quand ils tombent entre les mains des services de l'ordre, avouent lâchement leur égarement, regrettent et pleurent leurs actions que la seule morale réprouve quand la religion les condamne à mort parce qu'ils ont eux-mêmes causé la mort d'autrui gratuitement et sans aucun motif élémentaire d'atteinte à la vie des concitoyens coreligionnaires. Jusqu'à quand allons-nous tolérer leurs crimes ? Que veulent-ils après qu'ils aient tout refusé ? S'ils pensent plaire à Dieu et Son Prophète, certainement pas au peuple, ils se trompent lourdement car leur avenir est dans la géhenne, eux qui ont courroucé le Seigneur dont la colère les anéantira ici-bas et dans l'au-delà. Quant à nous, nous continuerons à appeler de nos vœux, pacifiques, au changement du système, politique et d'administration publique, qui a enfanté ces monstres. Ces marginaux sont Algériens, ils ont pour eux des circonstances atténuantes, nous avons la faiblesse de le penser et le croire, car le système qui les a mis au monde est responsable de sa gestion bientôt cinquantenaire. Un système qui n'écoute personne de sensé dans ce pays et ne répond de ses actes devant aucune institution. Un système qui fait cavalier seul s'agissant de son avenir, l'avenir d'un peuple qui ne comprend pas comment avec toutes ses richesses, il est durablement pauvre. Où allons-nous mesdames et messieurs d'en haut ? Allons-nous à l'implosion, à la guerre civile, à la sédition, à l'occupation, à la disparition de la nation algérienne multimillénaire ? Où nous conduisez-vous ? Avez-vous les titres et la qualité pour nous condamner à vivre vos imbécillités ? Rendez les clés de la maison Algérie aux meilleurs de ses fils et vous verrez que même vos fortunes seront sauvées et si, seulement si, vous saurez les manager quand bien même personne ne vous posera la question qui vous condamne : D'où tenez-vous cela ! Nous doutons de vos capacités à faire fructifier vos propriétés acquises à un prix que le seul peuple d'en bas continuera à payer, tant qu'il ne se décide pas à récupérer sa souveraineté compromise le 31 décembre 1962, quand vous avez décidé de remplacer Pierre par Moussa... de Gaulle ne demandait pas tant.
Heureux les martyrs qui n'ont rien vu ! Vraiment heureux !
Ô Dieu ! Abrégez nos souffrances devant tant de gâchis… Nous, Algériens, risquons de vous demander, avant de vous rendre compte, pourquoi nous avez-vous créés en Algérie ? Un pays qui nous fait perdre notre temps, notre raison, notre âme… Nous n'avons rien d'autre à perdre, Ô Seigneur des mondes ! Vous le savez, vous le voyez, secourrez-nous, secourrez le peuple algérien malade de son Etat et de ses pourfendeurs aveugles au point de faire couler le bateau sur lequel ils voguent au gré des vents, ne sachant où le mener ! Nous avons vraiment peur de rater la vie, c'est déjà fait en grande partie et l'après-vie, parce que nous savons que nous partageons la responsabilité et Ta sanction ne préserve pas les gens du bien des gens du mal. Dès à présent, nous prions pour Ton pardon et notre salut (amine). Cet article n'apporte ni idée ni n'ouvre de débat, il exprime une colère citoyenne saine comme disait l'autre dame de France, candidate malheureuse à la dernière élection présidentielle.


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