Après sa tentative de suicide, dont il est ressorti dans un état faible (lire notre édition de mercredi 26 septembre), le sans-papier algérien Mohamed Ikni est repassé, mardi après-midi, en appel devant le juge des libertés et de la détention (JLD), au tribunal de grande instance de Nîmes (Gard), avant d'être ramené à l'hôpital. « Il a fallu pour le présenter au juge lui enlever sa perfusion… C'est un homme livide, flottant dans ses vêtements, chancelant, qui s'est présenté à l'audience », indique l'association Réseau éducation sans frontières (Resf). Le juge a confirmé la décision prise dimanche soir, à savoir le maintien au centre de rétention de Nîmes pour quinze jours supplémentaires, durant lesquels il reste expulsable à tout moment. Dimanche, les marins du Méditerranée, solidaires, avaient refusé de l'embarquer vers l'Algérie.