Des candidats indépendants aux prochaines joutes électorales ainsi que le MDS se sont vivement élevés, dans une déclaration rendue publique, contre la manière avec laquelle est gérée l'opération de collecte de parrainages. Ils dénoncent la « décision de limiter à la seule personne du P/APC » la légalisation des signatures, se demandant dès lors comment matériellement le premier responsable de la commune pourrait-il faire face à l'affluence des citoyens et valider autant de documents lorsque l'on requiert 2500 signatures par liste. Les candidats contestataires ne voient pas d'autre part comment « les huissiers et les notaires peuvent-ils y suppléer et recevoir des foules de citoyens ». Il est perçu comme une volonté de « cadenasser le scrutin et d'éliminer de la course les listes d'indépendants et les partis décrétés moins représentatifs » d'autant plus que, en voudrait-on pour preuve, l'opération est lancée avec « dix jours de retard et à seulement dix jours » de la date limite du dépôt des dossiers de candidatures. Les signataires de la déclaration réclament pour solution une application appropriée des dispositions portant régime électoral « sans exclusion des officiers d'état civil ayant délégation de signature ». Autrement dit, comme l'un des contestataires Allaoua Mouhoubi, tête de file de la liste Echemaâ, le développera dans une lettre adressée au wali, il est demandé une lecture moins restrictive des dispositions de la loi électorale.