« Sur les 6 000 logements ruraux inscrits au programme quinquennal, 5 872 ont été lancés, dont 1 423 ont déjà été livrés. 4 000 autres unités rentrant dans le programme des Hauts Plateaux sont en chantier », affirme la direction du Logement. Malgré certaines contraintes, la réalisation des différents programmes de logements en cours de construction semble avoir pris une nouvelle impulsion. Sur les 6 000 logements ruraux inscrits au programme quinquennal, 5 872 ont été lancés à travers les 12 communes et dont 1 423 ont déjà été livrés. Compte tenu de la situation géographique, la majeure partie de cet habitat rural a été en faveur des populations éparses. Par ailleurs, les 4 000 logements ruraux du programme des Hauts Plateaux seront fin prêts avant la date butoir, nous affirme l'Administration en charge de ces programmes. En ce qui concerne le projet des 1 000 logements sociaux locatifs (LSL), 500 à Mécheria, 460 à Aïn Sefra et 40 à Naâma, hormis les 827 autres logements antérieurs au quinquennal et les 200 unités destinées à la résorption de l'habitat précaire, les travaux de construction de ces habitations ont été pris en charge par 72 entreprises. Malgré les fréquentes pénuries de matériaux essentiels, l'insuffisance d'une main d'œuvre qualifiée et des délais rarement respectés, entraînant du coup la résiliation du marché à plusieurs entreprises défaillantes, le taux d'avancement a pu atteindre les 60% et une livraison de 346 logements, dont les attributions se poursuivent au niveau des Daïras. Une nouvelle instruction émanant du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, indique clairement que « les bâtiments de construction récente ne doivent plus avoir l'allure d'une cité dortoir ». Par cette directive d'application, l'OPGI vient de lancer une opération, en collaboration avec la DUC et la DJS, qui porte sur la réalisation de 9 stades de proximité, de type Matico, de 8 aires de jeux et de 2 foyers pour les jeunes. Cités dortoirs, plus jamais ça ! Il est à noter cependant que l'OPGI gère un parc immobilier de plus de 5 000 logements en location. Toutefois, le loyer de plusieurs mois, voire de plusieurs années, d'une large frange de ce patrimoine, reste impayé par les occupants. Certes, au 31 décembre dernier, le montant des créances impayées par les locataires était assez conséquent et significatif, il s'élèvait à 24,3 milliards de cts pour les logements et 8,9 milliards de cts pour les locaux à vocation commerciale. En réponse à cette situation, cet organisme a mis sur pied une nouvelle stratégie afin de sensibiliser les locataires récalcitrants. L'une des actions, nous dit-on, a été de faire du porte à porte par des équipes mixtes (hommes et femmes), issues de la direction et des trois agences. Ce dispositif a été complété par l'ouverture de bureaux itinérants dans l'ensemble des communes, à l'exemple de Moghrar, Asla, El Biodh et Sfissifa. A l'issue de cette opération, 987 locataires ont été mis en demeure alors que 476 ont été poursuivis en justice et ce, en sus des 301 jugements déjà prononcés. Ces jugements exécutoires ont entraîné l'expulsion de 17 locataires de leur logement ainsi que le paiement et l'évacuation de 48 locaux dont la majorité ont subi une sous location par des attributaires indélicats.