Pas grand-chose n'a filtré de la rencontre (dimanche) Djiar-Haddadj. Mis à part la brève déclaration faite par le président de la Fédération algérienne de football (FAF) au sortir du tête-à-tête, les observateurs sont restés sur leur faim. Le patron du football semblait satisfait de l'entretien qu'il a eus avec le ministre de la Jeunesse et des Sports. Pour des considérations que le commun des mortels comprendrait facilement, il n'a pas tenu à dévoiler toute la teneur des échanges qu'il a eu avec le premier responsable du secteur. Hamid Haddadj s'est contenté de manifester sa « satisfaction » et de mettre en exergue la disponibilité et l'engagement (réitéré) des pouvoirs publics à assister la fédération dans son œuvre de redressement. Tout le monde aura compris qu'il a réservé la primauté de l'information à ses collègues du bureau fédéral qu'il a convoqués pour le mardi, 16 octobre, à 10h, au siège de la fédération. Le président de la FAF mettra à profit les prochains jours qui nous séparent de la réunion du bureau fédéral pour prendre langue avec les membres de cet organe, leur communiquer le contenu de la longue réunion (7 heures) avec El Hachemi Djiar et préparer le terrain pour les importantes décisions qui seront prises sous huitaine. Le débat tournera autour du nom du sélectionneur qui conduira les Verts aux éliminatoires combinés de la Coupe du monde 2010 et la CAN 2010. Ce sujet aurait pris un temps important de la rencontre Djiar-Haddadj. Les deux hommes ont échangés leur points de vue sur la question et le ministre aurait mis la balle dans le camp du président, lui laissant, ainsi, le choix final. Trois hypothèses tiennent la route. La première, et que Hamid Haddadj n'écarte pas, est celle de reconduire Jean Michel Cavalli à la tête de la sélection nationale. Cette option, l'intéressé la motive par le laps de temps très court qui nous sépare du début des éliminatoires de la Coupe du monde 2010 (on sera fixé sur le nom de nos adversaires du second tour le 25 novembre prochain) et de la difficulté de trouver une grosse pointure étrangère. La seconde consisterait à ne pas perdre de temps et placer un coach algérien à la tête des Verts. Rabah Saâdane semble le mieux placé pour diriger de nouveau la sélection. La troisième hypothèse serait de recruter un autre technicien étranger. Et là, les pouvoirs publics seront fortement sollicités pour conclure l'opération. Dans le même chapitre technique, le Bureau fédéral aura à se prononcer sur la nomination de l'Allemand Peter Schnittger comme directeur technique national (DTN). L'avenir de Fodil Tikanouine, comme directeur des équipes nationales, reste en pointillés. Le cas Schnittger a été abordé par El Hachemi Djiar et Hamid Haddadj et ils auraient convenu de lui confier la DTN et « rentabiliser » sa présence en Algérie, pour encore un an.