La quatrième agglomération de la wilaya souffre, en matière d'infrastructures éducatives, le cycle moyen surtout, du déficit des structures d'accueil, qui peuvent à la longue se répercuter sur les résultats et le rendement des équipes pédagogiques, lesquelles ne pourront, continuellement, travailler avec des classes surchargées, comme c'est le cas pour le collège Bouhafs qui tourne avec plus de 1 000 élèves. Les classes de première année fonctionnent, dans certains cas, avec des groupes de 45 potaches. L'absence en ces lieux d'un conseiller pédagogique se fait aussi sentir. Le CEM Ahmed Guedouj n'est, en la matière, pas mieux loti. La scolarité de ses 1 200 pensionnaires se heurte au même problème. La situation est identique au niveau du collège du 18 Fevrier. Hormis le dernier établissement, les autres écoles ne disposent toujours pas de l'outil informatique et Internet ; la situation des écoles primaires n'est guère plus reluisante, d'autant que de nombreuses structures, se trouvant dans un piteux état, méritent, et au plus vite, une réhabilitation. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les restos pâtissent de l'exiguïté des locaux, de la faiblesse de la maintenance ou de l'entretien, c'est selon, et du déficit en main d'œuvre, sachant qu'un seul agent est en charge de plus de 200 élèves. Le transport scolaire est l'autre casse-tête chinois pour une bonne partie des enfants de la région, et les habitants des mechtas Merz Galal et Ouled El Arbi en souffrent le plus. L'ouverture prochaine d'un nouveau collège va, sans nul doute, atténuer les difficultés de Aïn Azel qui a, des années durant, souffert des manques à l'origine de la déperdition scolaire.