Des dizaines d'étudiants en sciences de gestion et de l'économie ont observé, hier matin, une demi-journée de protestation devant le siège de l'ex-IGMO, pour dénoncer « les dures conditions de leur cursus universitaire », affirme le responsable de ce mouvement de contestation. S'inscrivant en faux contre l'attitude « intransigeante et inexpliquée » des responsables de l'université, les étudiants protestataires ont exigé leur retour au sein de l'université de l'ex-IGMO, où ils étaient normalement inscrits. « Nous n'acceptons plus les dures conditions de notre scolarité dans des locaux vétustes », affirment les étudiants, en colère. Selon eux, la décision prise unilatéralement à leur encontre de les transférer vers deux instituts inadaptés à leur formation est en inadéquation avec la politique prônée par le ministère de tutelle. Les deux structures où sont hébergées les étudiants ne disposent pas, selon eux, des dépendances adéquates à même d'assurer un enseignement de qualité. Déplorant l'absence des tableaux, des bancs neufs ainsi que de la promiscuité, les étudiants ont visiblement pris les devants pour ne pas « faire » une année dans des locaux inadaptés. Selon un responsable au niveau de l'IGMO, les deux instituts où sont logés les étudiants sont pourvus de toutes les dépendances nécessaires à un enseignement universitaire normal. « Les étudiants protestataires veulent surtout réintégrer l'université de l'IGMO pour des raisons qui sont connues d'eux seuls », ajoute notre interlocuteur. Selon lui, les deux instituts en question sont dotés du strict maximum, avec une capacité d'accueil de 260 places. « Faux », rétorquent les étudiants, qui soulignent la surcharge excessive des instituts. « Nous sommes 350 étudiants des paliers de la première, deuxième, troisième et de la quatrième année en sciences de gestion et économie à nous bousculer chaque jour au sein de ces instituts », estiment-ils.