Le problème lié au transport, que rencontre l'association des hémodialysés d'Adrar, ne semble toujours pas trouver une solution. Les insuffisants rénaux qui atteindraient largement le nombre de 43 patients, continuent de lutter de toutes leurs forces pour arracher de l'administration un minimum de droit, à savoir celui du transport. En effet, cela fait plus de 3 années que le transport figure en tête de liste de leurs revendications. Le transport est un vrai casse-tête pour ces malades qui sont pour la plupart pauvres. En plus, la ville d'Adrar est très étalée et les distances à parcourir sont très importantes entre les localités et l'hôpital. « Le transport des malades avant et après les séances d'hémodialyse est indispensable, vital pour le patient, plus que la séance de dialyse elle-même », nous affirmera M. Békri, président de cette association. Il nous dira en substance : « Nous avons frappé a toutes les portes, sans résultats. On a même sollicité le wali, en vain. » Selon lui, le DSP, quant à lui, a signifié que son rôle se limite aux soins et aux médicaments. Du côté de la DAS, même réponse, celle si considère que ce n'est pas par mauvaise volonté mais qu'elle n'a pas les moyens de le faire et qu'en plus elle n'est pas leur tutelle pour pouvoir assumer cette option. Le responsable de la DAS, contacté par nos soins, nous affirmera que néanmoins, sa structure a pris attache avec la CNAS d'Adrar pour solutionner ce problème et qu'Il serait question dans les prochains jours de l'exécution d'une convention entre la CNAS et un éventuel transporteur pour ses assurés sociaux. Cependant, on nous fera remarquer que ces démarches sont très longues et qu'ils risquent de perdurer encore longtemps, car il paraît que c'est à la direction générale de la CNAS que reviendrait la décision finale. Entre temps, ces insuffisants rénaux subissent les affres du climat et les séquelles post-dialyse.