Le tribunal des Ouacifs, fermé depuis les émeutes du mois d'avril 2001, n'a toujours pas rouvert ses portes. Les travaux de réfection qui ont été entamés suite aux énormes dégâts causés par la révolte juvénile sont pourtant achevés. La clôture a été renforcée et des agents de gardiennage sont affectés pour assurer la sécurité de l'édifice. Les autorités locales ignorent la date de sa remise en service. L'absence d'une sûreté de daïra serait la raison de ce grand retard, apprend-on de certaines sources. Contrairement à celui des Ouacifs, les autres tribunaux qui ont fait l'objet de saccage durant la même période des émeutes sont tous opérationnels. On peut citer ceux de Aïn El Hammam et de Tigzirt dont la réouverture a été annoncée au même titre que celui des Ouacifs, il y a près de six mois, par le procureur de la République de Tizi Ouzou.