Après avoir vécu une mauvaise saison l'an dernier avec le CAB, relégué alors en seconde division, le coach irakien n'a pu refuser l'offre du président Nezzar, qui lui a accordé sa confiance pour diriger le Chabab. En plaçant l'équipe en première position, Ameur Djamil honore la confiance qui a été placée en lui. Il nous livre dans cet entretien, ses impressions avec son joli accent de l'arabe irakien… Vous voilà de retour aux commandes du CAB… Oui. Peut-être le fait d'avoir travaillé plusieurs années dans ce club me donne un avantageles mêmes visions sur à d'autres. Cependant, je suis de retour car l'actuel président m'a fait une offre intéressante et on partage la même vision sur beaucoup de choses. On a tracé des objectifs et j'ai accepté le challenge. Cet objectif est-il l'accession ? Oui, on s'est entendu sur cet objectif qui passe par la réalisation de bons résultats, aussi bien à domicile qu'à l'extérieur. L'objectif est de terminer la saison à l'une des trois premières places. L'équipe a-t-elle les moyens d'y parvenir ? L'équipe n'est certes pas parfaite, mais je crois qu'au vu de sa composante, nous pouvons réaliser cet objectif. L'équipe renferme des joueurs talentueux et connaissent bien la seconde division. Par ailleurs, nous avons fait une bonne préparation. Aussi, nous corrigeons nos erreurs au fil du championnat et je dois dire que j'ai remarqué que les joueurs commencent à développer une maturité tactique, ce qui leur manquait un peu dans les débuts. Ils répondent désormais aux besoins exprimés par le staff technique. Vous attendiez-vous à être leader dès la 8e journée ? Oui, et je dirais même que je m'y attendais pour les premières journées. Ce résultat ne me surprend pascar je connais les véritables qualités de mon équipe, et cette position n'est pas du tout le fruit du hasard. Nous avons enregistré quelques faux pas, sans cela, nous aurions une belle avance. Vous pensez à quel match en particulier ? Je pense au match qui est resté en travers de la gorge de tout le monde. C'est-à-dire celui de la 4e journée contre le MOB, où on a perdu par 2-0. Les joueurs ont été vraiment affectés par ce résultat négatif, surtout que nous avions joué dans des conditions difficiles. Un long déplacement jusqu'à Béjaïa, une chaleur torride, sans oublier que c'était le premier jour du Ramadhan. C'était cauchemardesque. Comment voyez-vous la suite du championnat ? Les résultats ne viennent qu'avec de la persévérance ; c'est pourquoi il faut continuer à travailler, car rien n'est gagné. Le chemin est encore long.