La Bibliothèque nationale d'Algérie (BN) à Alger abrite depuis hier un colloque de deux jours sur le thème « La Révolution algérienne à travers la littérature arabe ». Plusieurs écrivains et chercheurs venus de différents pays arabes comme l'Egypte, le Maroc, la Tunisie, la Syrie et le Liban ont pris part à cette rencontre. Docteur en littérature arabe et de la littérature comparée, Mme Nour Selmane (Liban) relève dans son intervention que les écrivains algériens qui se sont inspirés de la Révolution pour créer leurs œuvres, « étaient très attachés à leur terre, leur culture et leur identité. Ils ont écrit dans différentes langues, à savoir, le berbère, l'arabe et le français, mais ils ont su transcender leurs différences culturelles et linguistiques pour nous présenter une Algérie unie dans le combat pour la liberté. A lire leurs œuvres, nous comprenons que les différences culturelles constituent une richesse pour les pays dans lesquelles elles se trouvent. » Il s'en est suivi un montage d'un texte poétique intitulé « Mon nom est Djamila … » en hommage à Djamila Bouhired, torturée et condamnée à mort durant la Bataille d'Alger. Le texte est composé d'extraits de poèmes d'auteurs algériens et arabes tels que Djamal Amrani et Nizar Kabbani, qu'ils avaient écrits pour rendre hommage à Djamila Bouhired.