Boukhelifa : Une école construite pour être fermée Construite durant les années 1990, l'école primaire d'Ighil Iguerane n'a jamais ouvert ses portes aux élèves de ce petit hameau. Selon un élu de l'APC, cette école avait été conçue pour un effectif dont le nombre ne dépasserait pas la trentaine. « Aucune étude technique n'a été effectuée », ajoute-t-il. Près de 2,5 millions de dinars ont été injectés pour la réalisation de cet établissement scolaire dont « on ignore toujours les raisons de sa fermeture », nous affirme encore notre interlocuteur qui indique par ailleurs que l'école est dotée d'un logement « indûment » occupé par un particulier. Les écoliers de cette localité reculée sont contraints de se rabattre sur d'autres établissements deux fois plus éloignés que cette école restée fermée. Draâ Ben Khedda : Cités sans eau Plusieurs cités sises dans la partie est de la commune de Draâ Ben Khedda connaissent des perturbations en matière d'alimentation en eau potable depuis plusieurs jours. Des résidents des cités Mahmoudi et Chabba, se trouvant non loin de l'unité de production de lait, ont fait savoir que leurs robinets sont restés secs depuis le mois de Ramadhan dernier. « Après une longue interruption, l'eau est revenue pendant les deux jours de l'Aïd avant de s'arrêter complètement », a affirmé un résident de la cité Mahmoudi. Selon ce dernier, le problème est dû à une panne provoquée par une fuite sur le réseau d'alimentation. « Il y a eu une fuite, les services de l'hydrauliques sont intervenus et l'ont réparée. Mais quelques jours après, la même conduite a éclaté dans un autre endroit ». Pour régler définitivement ce problème, il est utile de procéder au changement complet de ce réseau qui est totalement vétuste à l'heure actuelle.