Technologie de pointe mal assimilée ou laisser-aller d'un personnel : des titulaires de comptes courants postaux, plus communément appelés les CCP, ont eu l'amère surprise de constater que leurs comptes n'étaient pas alimentés par leurs employeurs, à la veille de l'Aïd. Des enseignants se sont plaints auprès des services financiers de la direction de l'éducation du non-virement de leur mensualité du mois de novembre et de ne pas pouvoir faire face ainsi aux exigences des fêtes de l'Aïd. Surprise ! Le responsable du service paie assurera que les virements ont été effectués et qu'il fallait voir du côté des postes et télécommunications. Une demande d'avoir « manuelle » révèlera le non-suivi du fameux 1530, numéro où tout client peut s'enquérir de son avoir, et ce, en introduisant son numéro secret personnel en dehors de son numéro de compte. Il y eut alors la découverte de la non-actualisation des données par le service automatique et cela a induit en erreur nombre d'usagers. Cependant, comme le précisera un employé des banques, cet état permet à la poste de conserver beaucoup d'argent et d'en tirer des bénéfices. Des enseignants, dont on ignore le nombre, sont restés jusqu'au lendemain de fête pour apprendre la mauvaise - ou heureuse - nouvelle et effectuer des retraits qui permettront de faire face aux dettes contractées. A noter que chaque appel au fameux 1530 revient à 10 DA prélevés sur le compte et que les nombreux appels, pratiquement de détresse à la fois, vont aussi coûter de l'argent. Qui paiera la facture ?