Réalisée en 2004, avec la bénédiction des services de contrôle technique, dans la précipitation, la cité des 40 logements, sise au quartier Behidji Mansour, révèle, quatre ans après, ses carences et remet à l'ordre du jour la gestion d'un secteur décrié à l'unanimité depuis sa naissance. L'OPGI, est encore une fois montré du doigt à cause des graves anomalies et malfaçons dénoncées par les habitants de ladite cité, à travers une doléance écrite, dont une copie a été remise à El Watan. Ont été constatées, de visu, les défaillances suivantes : le manque d'aération, les fissures, l'exiguïté des appartements, l'humidité, les odeurs nauséabondes dégagées par les sanitaires à cause d'une conception contraire aux normes rudimentaires de l'urbanisme et, pour couronner le tout, des défaillances criardes dans le réseau de canalisation des eaux usées. Les contestataires continuent à imputer ces carences aux modifications du premier plan de l'immeuble, opérées quelques semaines avant l'attribution, et qualifient d'arnaque l'opération de changement des 20 unités, initialement conçues pour abriter seulement 20 familles dans des F3. « Les responsables de l'époque ont décidé autrement, puisque des modifications de dernière minute, improvisées par les décideurs de l'OPGI, pour on ne sait quelle raison, ont donné naissance à 20 autres logements, dont des F1 pour atteindre ainsi le nombre de 40 unités », a déclaré l'un des habitants de cette cité. Approché plusieurs fois par les occupants de ces logements, l'ex-directeur dira, selon ce qui est écrit dans leurs doléances : « Estimez-vous heureux d'avoir pu bénéficier d'un gîte ». Encore une fois, nous avons vainement tenté de prendre attache avec l'actuel directeur de l'OPGI.