Réalisées et ensuite attribuées dans la précipitation, les 40 logements sociaux de la cité Behidji Mansour révèlent, cinq ans après, les conséquences de l'improvisation et du replâtrage. Au lieu des 20 familles attributaires d'unités répondant au même nombre, les responsables de l'époque n'ont pas trouvé meilleure solution pour répondre aux « besoins de la commune » que de transformer les 20 logements de type F3 en 40 unités. Le résultat n'est pas difficile à imaginer : défaillances dans un double réseau de canalisation des eaux usées, exiguïté des pièces, absence d'aération, toilettes ne répondant guère aux normes d'emplacement et d'évacuation des eaux et murs de séparation érigés sans étude, ni contrôle technique, aujourd'hui sclérosés, effrités et fissurés. Les maintes doléances, renforcées par des dossiers médicaux certifiant l'existence parmi les contestataires de personnes atteintes d'allergies et d'asthme et adressées aux différents responsables, ont réussi à provoquer des échos auprès de ces derniers puisque les mêmes citoyens, qui continuent à pointer un doigt accusateur en direction des ex-responsables de l'OPGI, reconnaissent à l'administration locale la volonté d'une prise en charge du dossier. Le déplacement de ces familles vers d'autres immeubles nouvellement réalisé a été préconisé comme solution parmi d'autres qui sont actuellement à l'étude, apprend-on auprès des mêmes citoyens. Pour de plus amples informations, nous avons tenté de prendre attache avec le directeur de l'OPGI. A quatre reprises, ce dernier a été déclaré absent par son secrétaire.