Asaru, qui veut dire film en kabyle, est le titre qui a été donné à la nouvelle revue bimestrielle du cinéma. Edité par le commissariat du Festival culturel national annuel du film amazigh, Asaru de juillet 2007 a connu un succès d'estime grandissant. Un périodique destiné aux amoureux du 7e art sous l'impulsion d'une fine équipe de professionnels avec comme principal objectif, la réflexion et la vulgarisation des activités cinématographiques à travers des comptes rendus, interviews, témoignages, reportages, portraits, informations et découvertes. Asaru Cinéma prend son envol à l'occasion du Festival du film arabe d'Oran. Dans une interview exclusive, le réalisateur Djamel Bendedouche parle de son dernier film qui s'intitule Arezki l'indigène. Un entretien illustré par des photos du tournage. De son côté, Mohamed-Lakhdar Hamina, l'auteur du film culte Chroniques des années de braise, confie, lors de ce festival, qu'il est sur un nouveau projet. De même, Sid Ahmed Agoumi dévoile dans une entrevue ses projets de film. Par ailleurs, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, affirme son envie de redonner un second souffle au 7e art en Algérie. Elle indique également sa vision d'aider au développement de ce secteur de la culture. Autre travelling d'Asaru, l'exemple de la page dédiée à la création fusionnelle, mélange du cinéma muet et des musiques modernes, est éloquente et originale. Bref, ce qui est sûr, c'est que le 2e numéro d'Asaru a été accueilli positivement par les professionnels et passionnés du cinéma. Asaru-Cinéma puise sa source d'inspiration dans la ligne artistique du Festival du film amazigh qui œuvre pour la promotion du cinéma algérien dans toute sa pluralité. Les fondateurs de cette revue visent la création d'une édition proprement dite en tamazight et en arabe, ainsi que des parutions spéciales.