Le n°07 de votre revue bimensuelle est disponible chez votre buraliste avec des sujets toujours aussi divers. Edité par le commissariat du Festival culturel national annuel du film amazigh dont la prochaine édition se tiendra au mois de mars à Tizi Ouzou, a tenu à préciser son commissaire Si Hachemi Assad, la revue revient sur le Spécial Festival du film amazigh ayant eu lieu à la Maison de la culture de Tizi Ouzou du 16 au 19 juillet dernier, placé sous le signe de l'hommage au cinéma africain, car coïncidant avec la tenue de la seconde édition du Festival culturel panafricain. Ce Festival du film amzigh fera la rétrospective des films amazighs primés durant les trois dernières éditions (Tlemcen, Sétif et Sidi Bel Abbès). Cet événement a eu lieu en collaboration avec le commissariat du festival arabo- africain de danse folklorique de Tizi Ouzou. Actualité oblige, la revue Asaru s'est approchée du directeur de Cnca et néanmoins responsable du département Cinéma pour nous dévoiler son programme ayant marqué le festival culturel panafricain. Sous l'intitulé «L'Afrique fait son cinéma», les moments forts de cet art sont déclinés point par point. Un dossier Spécial Panaf est aussi discernable sur plusieurs pages entre communications et interviews de cinéastes phares du cinéma arabe et africain (Sembene Ousmane, Nouri Bouzid, Moufida Tlatli, Gaston Kaboré, Abderrahmane Sissako etc.). Aussi, un zoom est fait sur le dernier film de Tarig Teguia, Gabla, qui constitue un des meilleurs crus du cinéma algérien pour l'année 2009. Asaru nous livre aussi en exclusivité des images de la comédie musicale Essaha, première du genre en Algérie, réalisée par Dahmane Ouzid et produite par Belkacem Hadjadj. Un entretien avec Dahmane Ouzid nous dévoile les secrets sur les lieux mêmes de tournage de cette comédie musicale à l'algérienne. Un gros plan est mis aussi sur le regroupement d'initiation et de formation des animateurs de ciné-club ayant eu lieu du 18 au 24 mars dernier à Zéralda. Organisé par l'Ismas (l'Institut supérieur des métiers des arts de spectacle et de l'audiovisuel), sous l'égide du ministère de la Culture, ce regroupement est un atelier de travail, et constitue un des jalons importants du Festival du film amzigh, organisé cette année en dehors du festival pour plus de concentration et d'organisation efficace autour de sa gestion. Cet événement a regroupé autour de 120 stagiaires une brochette d'experts dans les diverses spécialités du cinéma. La revue Asaru est revenue aussi sur les différentes manifestations cinématographiques ayant marqué le dernier trimestre, à savoir les septièmes rencontres cinématographiques de Béjaïa qui ont été une réussite cette année, le Festival du film arabe, arrivé à sa troisième édition, à Oran, les Journées du film européen d'Alger, sans oublier le Maghreb des films qui s'est tenu à Paris en février dernier. Cet énième numéro d'Asaru se clôt par l'incontournable flash back sur la 9e édition du Festival du film amazigh qui s'est tenue le mois de janvier dernier à Sidi Bel Abbès avec comme invité prestigieux cette année, une forte délégation iranienne qui a rehaussé la qualité de la manifestation.