La direction de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat a organisé une journée d'étude sur le rôle de l'artisanat dans le développement local, une journée en fait consacrée à la vulgarisation en la matière. L'initiative, utile au demeurant, aurait grandement gagné en ciblant un plus grand nombre de candidats potentiels au métier d'artisan et en ne sélectionnant pas seulement une centaines d'élèves préparant le baccalauréat. Par ailleurs, les communications ont souffert d'un déficit didactique comme d'un ajustement en matière de choix de la langue de communication. Pour d'aucuns, le besoin en matière d'orientation est certain, sachant que sur 1 018 artisans inscrits au registre de l'artisanat sur le territoire, la production des services représente 67%, principalement dans les métiers de la coiffure et de la maintenance. Quant à la production des biens, elle occupe 21%, alors que 12% concernent l'artisanat traditionnel et l'artisanat d'art. C'est dire le retard à rattraper dans une wilaya agricole où la fixation des populations en zone rurale est d'un intérêt fondamental ; une wilaya qui a également une consistante vocation touristique. Pour sa part, la direction de la PME et de l'artisanat affirme l'existence d'un déclic dans l'activité artisanale dans cette dernière filière du fait du doublement du nombre des artisans, passant de 60 en 2005 à 122. Il est même relevé la réapparition des métiers dont le tissage, avec 18 tisserands, et la tapisserie, avec 4 tapissiers. A cet égard, cette dernière activité avait connu un plein essor avec la création en 1971 d'une unité de la société nationale de l'artisanat d'El Maleh. Mais, mis sous tutelle de la commune entre 1987 et 1992, le centre passa sous l'égide de la jeunesse et des sports qui en affecta les locaux pour les besoins d'une maison de jeunes.