El Eulma/ Smara : Les 250 logements dans l'expectative L'insatisfaction et le mécontentement des habitants des 250 logements LSP de Smara ne font que s'accroître. Effectivement, après dix mois d'occupation, les locataires, s'attendant à une quelconque amélioration de leur quotidien, ne sont pas encore « sortis de l'auberge ». L'éclairage public, le gaz naturel et les différentes autres commodités sont inexistants, et leur absence ne fait qu'accentuer la rigueur de leur vécu. Les plaintes au sujet de l'éclairage, du manque de transport et de l'état de la route menant à la cité sont nombreuses et restent sans écho de la part des responsables. « Nous sommes confrontés quotidiennement à de graves problèmes de sécurité, notamment la nuit ; personne n'ose sortir dès le coucher du soleil », se plaignent les résidents de la cité. Ils rapportent aussi que certains d'entre eux, qui rentraient à une heure tardive, ont été agressés par des brigands profitant de l'obscurité des lieux. L'état des routes est une autre cause du calvaire et du ras-le-bol de ces citoyens oubliés. Désabusés, les habitants de la cité des 250 logements rapportent : « Pour rallier la RN5, nous sommes obligés de patauger dans la boue ; les enfants font 3 km dans la gadoue chaque jour pour rejoindre l'école. La traversée de la voie à grande circulation, à l'origine de nombreux et graves accidents, est une autre gymnastique qu'ils effectuent quotidiennement ». Maoklane : En quête d'éclairage La défaillance de l'éclairage public est le souci majeur qui affecte plusieurs quartiers de la commune de Maoklane, située à 52 km au nord du chef-ieu de la wilaya. La situation perdure depuis un certain temps, et de nombreux lieux tels qu'El Filej, Laâgaguine, Aïn Margou, Lebghoul et autres vivotent dans le noir. « On est obligé, pour des raisons professionnelles, de quitter nos domiciles tôt le matin ; l'absence d'éclairage est un obstacle qui nous empêche de sortir à ces moments-là », dira un citoyen. Et un autre d'ajouter : « Ca fait un bon moment qu'on est dans le noir et la situation devient, au fil du temps, insupportable. Il est difficile de vivre et de voir des mechtas entières dans l'obscurité ; c'est pénible, nous voulons juste une petite amélioration de notre cadre de vie ». Et comme un malheur n'arrive jamais seul, la majorité des chemins des mechtas précitées sont impraticables et entièrement défoncés, ce qui rend le quotidien des habitants pénible.