La quatrième conférence sur la formation dans le secteur de l'énergie et des mines s'est achevée mercredi à l'hôtel El Aurassi. Une dizaine de recommandations ont été faites à cette occasion. A ce propos, le secteur de l'enseignement supérieur a figuré en bonne place dans les recommandations finales. Parmi ces recommandations, figure celle qui demande à « faire évoluer les instituts vers le statut de grandes écoles pour qu'ils nous offrent des cursus de formation axés sur des modes d'apprentissage qui nous permettent de disposer de cadres capables de résoudre des problématiques réelles ». La conférence a aussi demandé d'« inciter le secteur de l'enseignement supérieur à mettre en place des licences professionnelles dans les métiers de la gestion des ressources humaines (GRH) ». Concernant le partenariat, les participants ont appelé à « développer des cycles et cursus de formation en gestion des ressources humaines, en partenariat avec des organismes de renommée internationale ». La rentabilisation des actions de partenariat est un autre thème qui a fait l'objet d'une recommandation. Ils ont aussi estimé que « le partenariat avec les professionnels étrangers ne doit pas se limiter à une position d'acheteur de formation. Ce partenariat doit évoluer pour implanter en Algérie des cursus, comme il doit nous aider à disposer progressivement de compétences d'ingénierie et d'animation ». La quatrième conférence sur la formation dans le secteur de l'énergie et des mines qui a duré deux jours, mardi et mercredi, avait choisi de centrer ses travaux sur la professionnalisation de la fonction ressources humaines. Plusieurs institutions de formation étaient représentées à cette rencontre qui devait permettre de définir les voies et moyens les plus adéquats pour développer les compétences de la fonction ressources humaines et lui permettre de « jouer le rôle de conseiller et catalyseur dans l'acquisition et le développement des compétences clés des entreprises ». Parmi les institutions internationales présentes figuraient les universités du Québec, de McGill du Canada et l'IAE de Grenoble. Les institutions de formation nationales étaient aussi présentes en force ainsi que celles qui dépendent du secteur de l'énergie. Les groupes énergétiques internationaux tels que Statoil, Total, BP, Gaz de France et Schlumberger étaient aussi présents pour exposer leurs expériences.