L'artère traversant la localité de Hai El Badr, identifiée par la désignation « Route de Bachdjarah », a atteint un point de saturation. Durant les heures de pointe, sur une seule voie seulement, trois files de véhicules s'y constituent sur une longueur de 500 m. A hauteur de l'arrêt des bus, l'artère se rétrécit et forme un goulot. Le flux considérable de voitures en provenance des communes de Kouba, d'Hussein Dey, de Bourouba et de Bachdjarah, est drainé difficilement. L'autre flux de véhicules, déversés sans cesse par la pénétrante de Oued Ouchaïah, complique davantage la circulation. Le mouvement se réduit à de brusques saccades. Trop souvent, la circulation perd de sa fluidité. Celle-ci devient nulle, favorisant ainsi la formation de bouchons inextricables. Débordés, les agents de police tentent vaille que vaille de réguler la circulation. Les usagers empruntant quotidiennement cette voie n'ont pas d'autres alternatives. La voie leur est incontournable pour rejoindre les communes limitrophes. D'après un technicien en urbanisme relevant d'un organisme public, ce tronçon de voie est qualifié de « point noir » par les services de la direction des travaux publics (DTP). « Cette situation défavorable n'est pas une fatalité. La solution est très simple. D'abord, il suffit d'élargir la voie au niveau de l'arrêt des bus pour éliminer le goulot d'étranglement. Ensuite, il faut penser à réaliser la voie d'évitement prévue par le POS U 75 », a-t-il précisé.