La chaussée de l'avenue Hanafi Hadjeras, reliant Haï El Badr à Kouba, est dans un piteux état. Elle est parsemée de nids-de-poule. A certains endroits d'énormes cratères y sont constitués. Les seules interventions constatées se limitaient à de simples colmatages effectués d'une manière hâtive et sans respect des normes. A présent, bien que l'artère ait une importance pour le drainage d'un flux considérable, la circulation routière y est fortement perturbée et ce en longueur de journée.« Le dernier revêtement remonte à une dizaine d'années. L'entreprise ayant été engagée à maintes reprises par l'APC de Bachdjarah a effectué une tâche bâclée. Pour preuve, la dégradation de la chaussée a été visible quelques jours après l'opération », a expliqué un membre d'une association locale. Selon lui, certaines voies du même quartier, situées dans la partie relevant de la commune de Kouba, ont été revêtues suivant les normes. « L'entreprise ETRH sollicitée par l'APC de Kouba a procédé au revêtement des voies après une série de décapage. Nous apprenons également que ces travaux sont inscrits dans le cadre du PCD. Dans plusieurs communes, une enveloppe financière a été dégagée dans ce but. Nous nous demandons pourquoi la commune de Bachdjarah fait exception, sachant que dans la localité de Haï El Badr, il y a des voies qui sont presque impraticables », a conclu notre interlocuteur.