Les fortes chutes de pluie enregistrées durant les dernières 48 heures n'ont pas causé de pertes en vies humaines, mais quelques dégâts matériels et beaucoup de frayeurs. Les éléments de la Protection civile ont intervenu 145 fois pour effectuer des opérations de sauvetage et porter leur soutien aux familles en difficulté. Des automobilistes surpris par le volume de la boue charriée par « les oueds » étaient contraints de trouver d'autres issues. Nous avons pu constater sur le terrain la reprise de la circulation à travers l'ensemble du réseau routier, à la suite de l'intervention des engins. C'est à Douaouda marine qu'une route a été interdite d'accès après son effondrement, obligeant ainsi Sonelgaz à couper l'alimentation des habitants de cette localité côtière en gaz de ville. Les citoyens de Douaouda ville ont été effrayés par la puissance des torrents qui se déversaient sur leurs magasins et habitations. Les agriculteurs ont subi quelques pertes également. Les occupants des habitations précaires qui se sont multipliées au niveau d'Oued Khemisti, le long de la voie qui contourne la ville de Bou Ismaïl, se sont manifestés pour barrer la route. Le glissement de terrain menace leurs « gourbis ». Quelques effondrements d'anciennes bâtisses et inondations de maisons ont eu lieu au niveau des daïras de Cherchell, Koléa, Bou Ismaïl, Ahmer El Aïn et Fouka.