Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, remettra son mandat à la fin de l'année prochaine, plus précisément après la clôture du premier tour des éliminatoires unifiées du Mondial et de la CAN 2010. Le président de la Fédération ne briguera pas un second mandat. D'autant qu'il n'a pas le droit de se porter candidat à sa propre succession. Les amendements proposés par les membres du bureau fédéral, lors de la réunion de mercredi dernier, sur le décret 405-05 ne concernent pas le chapitre relatif à la candidature du président sortant. Selon le très controversé décret 405-05, le président dont le mandat est arrivé à terme n'est pas autorisé à postuler un second mandat consécutif. Haddadj subie actuellement la même situation que son prédécesseur, Mohamed Raouraoua. Celui-ci, malgré les progrès enregistrés par la discipline durant son mandant, notamment sur le plan organisationnel, n'a pas pu aller au bout de son entreprise. Raouraoua s'était alors retiré laissant la place à Haddadj qui avait remporté en janvier 2006 les élections aux dépens de son concurrent Abdelkader Chaâbane. L'actuel président de la fédération a continué l'œuvre entamée par son prédécesseur. Mais il se retrouve obliger de céder, lui aussi, son poste. Concernant les amendements proposés de certains articles du fameux décret 405-05, ils concernent le mode de fonctionnement et de renouvellement des fédérations sportives. Selon les amendements qui seront soumis pour approbation lors de l'assemblée générale extraordinaire prévue le 3 janvier 2008, la composante de l'AG est du ressort de la fédération. L'article qui stipule que le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) se charge de la désignation du tiers de l'AG sera annulé. Et c'est à cause de cet article que la FAF a failli être suspendue par la FIFA pour une histoire d'immixtion dans les affaires de la fédération. Ainsi donc, et comme rapporté dans notre dernière édition, l'assemblée générale de la fédération sera constituée des 48 présidents de ligues de wilaya et des 9 présidents de ligues régionales. A ceux-ci s'ajoutera le président de la ligue interrégions. Voulant davantage de souveraineté et d'autonomie dans la gestion des affaires de la discipline, la fédération a proposé également la révision de l'article ouvrant droit au ministre de convoquer l'AG. La FAF ne voit pas d'inconvénients que la tutelle appelle à la tenue d'une AG, mais cela devra se faire avec le consentement des deux tiers de l'assemblée ou du président lui-même. C'est dire combien l'assemblée élective du 3 janvier prochain s'annonce salutaire pour l'avenir du football national dans la mesure où, si les amendements venaient à être entérinés, la FAF se mettra définitivement à l'abri d'une éventuelle suspension de la part de la Fédération internationale.