Horizon n La sortie, hier, du président de la Fdération algérienne de football, Hamid Haddadj, lors du Forum du quotidien sportif Echibek a été très suivie par de nombreux journalistes venus s'enquérir de la situation de la discipline. A quelques jours seulement de la reprise de la compétition footballistique nationale et après un premier report, le président de la FAF a accepté d'animer une conférence de presse à l'occasion du traditionnel Forum du quotidien Echibek où il a été le premier invité de l'année 2009. Une année charnière pour la balle ronde Algérienne du fait de plusieurs échéances importantes, notamment le dernier tour des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial-2010 qui attendent les Verts de Rabah Saâdane. Mais avant d'aborder l'une des satisfactions de son passage à la tête de la FAF depuis trois ans (Haddadj n'a pas fait un mandat de quatre ans en raison d'un problème avec le MJS entre janvier 2006 et juin 2007), le président a annoncé tout de go qu'il ne briguera pas un second mandat lors de la prochaine élection. Ce qui met fin à toutes les spéculations et toute autre éventuelle polémique concernant l'application du décret 05-405 qui prévoit que les présidents des fédérations sportives ne peuvent pas briguer plus de deux mandats consécutifs ; ce qui n'est pas le cas, précisera-t-il, pour les actuels membres du Bureau fédéral ou des présidents de ligues. Cette décision de Haddadj est vite perçue comme un signe d'apaisement vis-à-vis de la tutelle avec laquelle les relations avaient été très tendues, il y a trois ans. Dans la foulée, Haddadj annoncera que l'assemblée générale ordinaire (examen des bilans moral et financier) aura lieu le 28 de ce mois, alors que la date de l'Assemblée générale élective (AGE) et du nouveau Bureau fédéral sera communiquée dans les prochains jours. Selon le patron de la FAF, cette dernière pourrait coïncider avec la tenue de l'AGE de la Ligue nationale de football (LNF) ou bien vingt-quatre heures après. Par ailleurs, Haddadj a abordé plusieurs autres sujets, entre autres son bilan à la tête de la FAF qui, selon lui, comporte des aspects positifs et d'autres négatifs. Au chapitre des bonnes choses, le premier responsable du football évoquera la qualification de l'équipe nationale au troisième et dernier tour des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial-2010. D'ailleurs, en cas de qualification pour le rendez-vous sud-africain, chaque joueur de la sélection percevra une prime de 100 000 euros. Cette prime chutera à 20 000 euros si les coéquipiers de Ziani se contentent d'une place à la CAN en Angola. Tour à tour, Haddadj évoquera la tenue en mars prochain de la CAN des U17 ans et tout le travail accompli par la Direction technique nationale (DTN) sous la responsabilité de Fodil Tikanouine, une fierté pour le président. Autre point positif sur lequel le président s'est attardé, c'est celui des négociations avec le groupe ART concernant les droits de retransmission, notamment ceux des matchs du championnat de Nationale Une et dont un accord probant est attendu très prochainement. Au chapitre des regrets, Hamid Haddadj évoquera le budget de la fédération non allouée lors de sa première année du mandat en raison du conflit avec la tutelle, de la violence qui a entaché le déroulement des différentes compétitions et a pris de l'ampleur dans les stades algériens sans toutefois que le football soit la seule cause et de l'arbitrage qui demeure l'un des maillons faibles de la discipline, malgré l'émergence de quelques bons arbitres aux niveaux national et international. Le président sortant n'évoquera pas par contre d'autres sujets, tels que l'affaire qui a opposé sa structure au RC Kouba ni encore moins les affaires de corruption qui ont ébranlé la discipline la saison dernière. En deux mots, Haddadj, comme à son habitude, a fait dans le politiquement correct.