L'établissement Netcom a invité les entreprises et organismes de réalisation privés et publics à procéder au déversement de terre arable à la décharge publique de Oued Smar, toujours opérationnelle. L'opération est gratuite et les concernés peuvent y accéder sans contraintes. Tout produit autre que de la terre arable sera renvoyé, insiste-t-on. « Le processus de fermeture de la décharge », lancé après la visite du ministre de l'Environnement, Rahmani, le 14 février 2006, sur le site, ne semble pas prendre fin. des espaces verts couvrant 30 ha devaient la remplacer comme promis par le ministre « dans 18 mois », mais les prévisions ont été, revues. A part les quelques nuisances enlevées, aucun changement n'est intervenu, et le faible « tournage » de déchets promis n'a pas été réellement respecté. La deuxième tranche, qui verra la fermeture partielle de la décharge, commencera après la fin des études menées par un bureau libanais Liban-consult. L'étude d'impact sur l'environnement ainsi qu'une étude d'impact sur la réhabilitation devaient être réalisées. L'exploitation s'est poursuivie en parallèle avec les travaux de réhabilitation. Mise en service en 1978 après la fermeture de la décharge de Baraki, cette décharge implantée à l'est d'Alger (Oued Smar) est arrivée à saturation. Elle recevait jusqu'à 2500 tonnes par jour de déchets provenant des communes de la capitale, soit plus de 3 millions de tonnes par an. La décharge en fin de vie a commencé à connaître des problèmes et les conditions météorologiques ont poussé à sa fermeture provisoire. Des sites intercommunaux et mêmes interwilayas sont envisagés. Deux CET (centres d'enfouissement techniques) à Sidi Abdellah, un autre à Ouled Chbel, ainsi qu'une station de tri, de compactage et de transfert devaient être réalisés à Bourouba. Les déchets ont été envoyés vers le site de Ouled Fayet dont l'extension est toujours en cours. Trois casiers y sont exploités ; l'un arrivé à saturation est d'une capacité de 86 000 m3, le deuxième de 36 000 et le dernier d'un million de mètres cubes. Deux autres nouveaux casiers d'une capacité de 125 000 et 500 000 m3 devaient être mis en exploitation. Ils recevront des déchets urbains, mais les déchets industriels feront l'objet d'un schéma directeur. « Avec la multiplication des centres d'enfouissement techniques, la décharge de Oued Smar fera définitivement partie du passé », a-t-on promis à la direction de l'environnement. La recherche d'autres sites alternatifs pour les déchets ménagers sera lancée d'ici à 2009, insiste-t-on. Il est à noter que pas moins de 200 décharges sauvages existent dans toute la capitale et créent des problèmes à la population.