Le calvaire des salariés et des retraités Les longues files, qui renvoient aux images des années du monopole d'Etat sur le circuit de distribution, sont au rendez-vous en cette veille de l'Aïd El Adha devant les guichets des postes et des banques. Ces institutions font face, chaque matin, à un flux de salariés et de retraités désirant effectuer des retraits pour affronter la saignée qu'impose la célébration, dans la tradition, de cette fête sacrée pour les Musulmans. L'utilisation des nouvelles technologies de l'information n'épargne pas, pour autant, le calvaire aux usagers des bureaux de poste et des banques, lesquels semblent dépassés par la demande qui croît en pareille circonstance. Un retraité s'interroge, à juste titre, sur le pourquoi de la répétition de la même contrainte, alors que tout le monde sait que le mois sacré du Ramadhan et les fêtes religieuses reviennent de manière cyclique tous les ans que Dieu fait. Le subterfuge, qui consiste à dire que les préposés aux guichets sont débordés, parce que mal préparés à pareille affluence pour masquer les failles d'organisation, n'est pas un argument convaincant. Les entreprises et la caisse de retraites, ayant effectué les virements des pensions et des salaires, ont été quelque peu contrariées dans l'objectif de leur initiative. Gestion des communes : Les édiles face à de nouveaux défis Les élus communaux, fraîchement installés, ont du pain sur la planche pour redorer le blason de leurs communes respectives. Cela est d'autant plus vrai que tous les quartiers ont été livrés à leur sort et se sont confinés dans une situation d'abandon. Les cités ont ce dénominateur commun d'être confrontées aux problèmes récurrents de l'hygiène, de l'assainissement, et de l'éclairage public. Ces contraintes, qui empoisonnent la vie quotidienne du citoyen, ne sont pas, à l'évidence, le fait de la fatalité. Elles peuvent être levées, pour peu que les élus soient entièrement dévoués à la gestion des affaires de la collectivité et qu'ils centrent leurs efforts sur la mission première qui échoit à la commune, à savoir celle de servir le citoyen et de répondre à ses attentes qui vont croissant. La problématique de l'amélioration de son environnement peut trouver une solution dans le programme dit d'aménagement et d'amélioration urbaine, lequel touche pratiquement toutes les cités, et dont l'exécution a nécessité la mobilisation de moyens financiers conséquents. Aussi, les élus sont-ils interpellés pour rendre les cités viables et vivables, et empêcher la ruralisation effrénée de la ville. Ce sont de véritables défis qui s'imposent aux édiles, plus que jamais appelés à assurer la stabilité de leurs communes et à se consacrer sérieusement à l'exécution des projets communaux de développement. Bientôt une nouvelle bibliothèque Les travaux de réalisation d'une nouvelle bibliothèque publique à Annaba tirent à leur fin. Situé à proximité du palais des arts et de la culture, ce projet, d'une capacité d'accueil de 1 000 places, viendra renforcer les infrastructures culturelles et apportera un plus aux lycéens et étudiants, ainsi qu'aux mordus de la lecture, d'autant plus qu'un déficit est constaté, aussi bien au chef-lieu de wilaya que dans ses localités limitrophes. Le taux de réalisation de cette bibliothèque a atteint près de 80% , et celle-ci sera livrée probablement au cours du premier semestre de l'année 2008, sinon avant. Annexe de la bibliothèque nationale, cet équipement sera doté d'espaces multiples et commodités nécessaires, dans le but de répondre à la demande, et de satisfaire le lectorat. Parmi les espaces prévus figurent un réseau Internet, des salles de conférences et des stands réservés aux expositions. A. S. , Leïla Azzouz