Les travaux ont commencé dans trois localités, à savoir Medroussa, Sidi Abdelghani et Sidi Abderahmane, en attendant, à l'orée de 2008, le raccordement de 11 autres communes. Avec le grand froid qui sévit dans la région en ce mois de décembre, où le mercure atteint parfois les moins 6 degrés, il est peut-être légitime de voir les populations de la région consommer davantage de gaz et d'électricité et sortir souvent de leur mutisme pour protester contre l'absence de gaz, si ce n'est souvent pour le délestage d'électricité. Certains habitants des localités non encore raccordées au réseau de gaz ne voient pas, eux, ce manque d'énergie avec la même préoccupation et pour cause, c'est toujours la grogne à propos des retards enregistrés dans la réalisation des réseaux. Actuellement, nous fait savoir une source responsable, les travaux ont commencé dans trois localités, à savoir Medroussa, Sidi Abdelghani et Sidi Abderahmane, en attendant, à l'orée de 2008, le raccordement d'autres communes (11), à savoir Mechraa-sfa, Sidi Hosni, Tousnina, Sidi Hosni, Tagdempt, Chehima, Bougara, Sebaine, Ain-Dzarit, Nadhora et Rechaiga, en plus d'entités telles Biban-Mesbah et Si El Haoues. Au total, ce sont donc 14 communes sur les 42 que compte la wilaya qui sont concernées par le problème du gaz, pour lequel les autorités ne cachent pourtant pas leur satisfaction de voir la wilaya classée 2ème à l'échelle nationale (après Alger avec 63% de taux de raccordement au réseau de gaz), pour atteindre les 75%, diront les statisticiens, une fois les 14 localités concernées seront raccordées. Hantise Ce retard, relatif il est vrai, en raison de la densité de la population, explique notre source, est dû en grande partie aux moyens de réalisation. Il est peut-être utile de signaler que comparativement à l'énergie électrique, dont la wilaya reste suffisamment pourvue avec ce taux actuel de 97% (87% en zones rurales), la préoccupation pour le gaz est exacerbée depuis que l'approvisionnement en gaz butane vient de retremper dans la hantise après que l'unique opérateur privé d'enfûtage à Guertoufa (GBS en l'occurrence)se soit vu contraint de cesser son activité du fait de l'imposition par Sonatrach d'un système de quotas.