L'entretien ou la réhabilitation de la voirie est le gros problème des collectivités locales, à Oran. Jamais les routes n'ont été aussi détériorées que ces dernières années. Nids de poules, crevasses et tranchées caractérisent la quasi totalité de la chaussée de la ville. Des nids de poules comblés de bitume qui se décollent aux premières pluies ou encore une chaussée remise en état qui, peu de temps après, enregistre l'intervention des agents de la Sonelgaz, de l'ADE ou des services d'Algérie Télécom pour rénovation de réseau ou simple réparation. Ce sont là des incohérences relevées par les citoyens. Mais ce problème n'est pas propre à Oran et cette incohérence, indice de l'absence de coordination entre les intervenants sur les chaussées, concessionnaires de réseaux et les services communaux, se généralise à travers les villes algériennes. Pour mettre un terme à cela, un projet de cahier des charges, qui regrouperait toutes les parties concernées, a été soumis aux wilayas pour enrichissement par le ministère des Travaux Public. Il est question, dans ce projet, que la commune élabore son programme de réfection de la voirie en fonction du programme d'intervention des concessionnaires de réseaux, à savoir la Sonelgaz, l'ADE et Algérie Télecom. Plan d'action Une cellule technique sera installée pour élaborer un programme commun et un plan d'action. Cette cellule sera constituée des représentants des concessionnaires de réseaux et des services techniques de la commune ou de la wilaya. Pour rappel, un projet similaire a été mis en place et l'ex-wali, M. Zoukh, avait effectivement demandé aux concessionnaires de réseaux de présenter aux services de wilaya et des communes leurs programmes d'intervention à court, moyen et long terme. Cela aurait permis à la DVC de ne pas engager de travaux de réhabilitation de chaussées au niveau des zones où les concessionnaires prévoyaient des travaux de rénovation de leur réseau. D'autre part, l'ex-APC d'Oran avait élaboré un projet de convention avec ces concessionnaires, une convention qui les obligeait à réhabiliter la chaussée à la fin de leurs travaux ou de payer ces travaux aux services de la commune. L'on notera que l'un des articles de ce cahier des charges stipule que les concessionnaires de réseaux procèdent à la remise en état de la chaussée dans un délai de trois jours à la fin de leurs travaux. Le cahier des charges, en cours d'enrichissement pourrait être la solution aux problèmes de la voirie, sous réserve de son application.