Ouadhias : 35 travailleurs sans salaire depuis 40 mois Pénible est la vie que mènent pas moins de trente-cinq travailleurs de l'entreprise communale des Ouadhias, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ils demeurent sans salaire depuis plus de trois ans. Selon le collectif des travailleurs de cette entité spécialisée dans la fabrication d'agglomérés divers, les salaires impayés représentent une quarantaine de mensualités. Cette situation a ainsi réduit les familles de ces travailleurs à la pauvreté pure et dure. En dépit de toutes les démarches et doléances adressées à des responsables à tous les niveaux, le calvaire que vivent les employés de l'entreprise locale des Ouadhias n'arrive pas à connaître une fin. Dans la dernière déclaration rendue publique, le collectif desdits travailleurs rappelle que le chef du gouvernement, le secrétaire général de l'UGTA ainsi que toutes les autorités locales au niveau de la wilaya ont été saisis, mais sans qu'aucun d'entre eux ne daigne réagir à cette situation de crise. A sa dernière évaluation, la masse salariale impayée des 35 travailleurs s'élève à un peu plus de 5,5 millions de dinars au total. Selon l'un des infortunés travailleurs, plusieurs solutions ont été proposées aux autorités locales mais sans qu'elles ne soient prises en considération. D'ailleurs, l'entreprise étant en difficulté, l'on se demande pourquoi elle n'a pas été cédée au profit des travailleurs comme cela a été le cas de plusieurs autres EPL dans le passé. Protection du consommateur : La qualité du pain mise en cause A l'orée de la nouvelle année, l'Association pour la protection et l'orientation du consommateur de Tizi Ouzou (APOC) compte innover dans les campagnes qu'elle mène envers les consommateurs pour les sensibiliser sur la nécessité de l'hygiène alimentaire et les risques que présente la malnutrition sur la santé publique. L'APOC compte ainsi faire de 2008 l'année de la mobilisation pour l'amélioration des habitudes alimentaires des citoyens, et ce, pour une meilleure protection de leur santé. Dans ce cadre, l'association cible, en priorité, les établissements scolaires, où des campagnes de sensibilisation seront menées auprès des élèves des différents paliers. Dans une première étape, l'association soulève le problème du non-respect des règles de fabrication et de commercialisation du pain au niveau des boulangeries. Dans un communiqué qu'elle vient de rendre public, l'APOC souligne que « le pain vendu dans les boulangeries, fait de farine blanche, a conduit à une baisse de la densité nutritionnelle par rapport au pain élaboré avec des céréales complètes ». De là, le constat dressé par l'association en question se présente comme une interpellation directe des pouvoirs publics, à leur tête la DCP (la direction de la concurrence et des prix de la wilaya), sur la nécessité d'instaurer un système de contrôle rigoureux, auquel doivent être soumises toutes les boulangeries.