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Chadli Bendjedid revient sur le conflit qui avait opposé le GPRA à l'état-major de l'ALN
« Boumediène avait misé sur Boudiaf »
Publié dans El Watan le 31 - 12 - 2007

La prise du pouvoir par l'armée en Algérie était une résultante de la profonde crise qu'a connue le gouvernement provisoire de la révolution algérienne (GPRA) en 1959.
L'ancien président de la République algérienne, Houari Boumediène, a saisi ce moment de crise pour placer son « homme de confiance » au sommet de l'Etat à l'époque. Cette version des faits est livrée par le successeur de Boumediène, après son décès en décembre 1978, à la présidence de la République, l'ex-président Chadli Bendjedid. Dans un entretien accordé hier à notre confrère El Khabar, Chadli Bendjedid, qui dit avoir côtoyé de très près le défunt, relate sa version des faits concernant une période cruciale de la guerre de Libération nationale (1959-1962). « Devant l'aggravation du conflit opposant les responsables de la révolution et à l'approche de l'indépendance, Houari Boumediène était à la recherche d'un alibi politique pour barrer la route au GPRA. On sait qu'à l'époque, il avait dépêché Abdelaziz Bouteflika au palais d'Aulnoy pour prendre attache avec les prisonniers (Boudiaf, Ben Bella, Khider et Aït Ahmed) afin de leur présenter l'idée d'installer un bureau politique et d'élaborer un programme politique. Mais en réalité, il cherchait son homme de confiance. Au début, il avait misé sur Boudiaf, mais celui-ci a refusé de travailler avec les militaires. Il était donc obligé de choisir Ben Bella qui avait accepté après hésitation. Le reste est connu », révèle-t-il. Chadli Bendjedid s'est longuement étalé sur la crise du GPRA et sur le conflit qui l'a opposé à l'état-major de l'ALN conduit par Boumediène. Un conflit qui, selon lui, s'est accentué à cause du différend sur la démarche à suivre dans les négociations avec le colonialisme français. « Boumediène et les officiers de l'armée de la révolution étaient contre la démarche adoptée. Ils considéraient que celle-ci vise, à long terme, à ouvrir la voie à un nouveau système colonial. On se demandait d'ailleurs dans ce cas à quoi sert d'avoir lutté contre le colonialisme durant sept ans », explique-t-il. Boumediène, rappelle-t-il, était contre les Accords d'Evian « et avait exprimé son avis lors de la réunion du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), tenue à Tripoli (Libye) en février 1962 ». Faisant une rétrospective du travail accompli par le président Boumediène concernant la restructuration de l'ALN après 1959, l'orateur évoque la période post-indépendance. Contrairement à « la fausse idée qu'ont les Algériens du président, Boumediène, ajoute-t-il, consulte souvent ses collaborateurs dans la prise de décision ». « En général, on peut dire qu'il s'est appuyé sur le groupe d'Oujda et les moudjahidine responsables des zones militaires ainsi que les officiers déserteurs de l'armée française. Il avait toujours le souci de réaliser un équilibre dans la gestion du pouvoir », dit-il. Avant son mystérieux décès, raconte encore Chadli, « Boumediène lui avait confié que certaines de ses grandes orientations ont échoué et qu'il fallait introduire des réformes profondes ». Chadli Bendjedid a défendu, par ailleurs, son bilan à la tête de l'Etat et a récusé tous les reproches qu'on lui a faits.

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