Dans la foulée de l'élection du 29 novembre dernier, l'exécutif communal de Mostaganem peine à se mettre en place. Pendant que le maire nouvellement installé s'envolait pour le pèlerinage, ses pairs de l'assemblée éprouveront toutes les difficultés à s'entendre sur la composition de l'exécutif. La coalition qui avait vu le jour autour des élus du FNA, du PT et du FLN ne tiendra que le temps d'élire le P/APW et de voter une motion de soutien à la révision constitutionnelle voulue pour permettre un 3ème mandat pour l'actuelle locataire d'El Mouradia. Pour la mairie du chef-lieu de wilaya, la distribution des postes de vice-présidents et de responsables de commissions allait buter sur l'entêtement du FLN à s'attribuer les responsabilités les plus en vue. Ce qui incitera les élus du FNA, du MSP et du PT à se constituer en groupe d'opposition avec à la clef une majorité absolue obtenue grâce à l'adhésion de pas moins de 13 élus sur les 23 qui composent l'APC. Ce groupe aura scellé son programme de travail et d'opposition et a désigné un porte-parole en la personne de l'élu FNA Ahmed Krachaï. Le FLN auquel se sont joints les 2 élus Islah, ne peut avec seulement 10 voix avoir la majorité. Combien même ses 8 élus lui donnent le droit de désigner le maire dans ses rangs, il lui faut trouver une majorité. Le maire en exercice devra puiser dans son entourage pour trouver les alliés. Pour la coalition majoritaire, cela passe par l'attribution de la commission des finances à Ahmed Krachaï du FNA. Le FLN aura déjà opté pour un ancien employé de banque pour lui confier les finances.