APC de Collo : RCD-RND, une alliance de circonstance Le RCD, parti ayant obtenu la majorité relative à l'APC de Collo, a su enfin amadouer les ardeurs de son frère ennemi de la campagne électorale, le RND, pour le convaincre de former une alliance pour la gestion de cette commune. Ni les élus du FLN, ni ceux du HMS ne voulaient de cette alliance, mais personne ne s'attendait à ce qu'une cohabitation RCD-RND ait lieu, vu la grande rivalité, voire l'animosité qui a empreint la campagne électorale entre ces deux partis. Le spectre du blocage a été donc annihilé par cette alliance de dernière minute. Pour cela, le RCD a dû lâcher du lest en faveur du RND, qui a obtenu la première vice-présidence au profit de la tête de liste RND, Ahmed Messikh, actuellement hospitalisé, et à qui nous souhaitons un prompt rétablissement. Le RND a aussi obtenu l'importante commission des finances et de l'administration, présidée par Abdelmadjid Boutria, un retraité des impôts. Le RCD a gardé les deux commissions de l'urbanisme et des affaires sociales et culturelles, présidées respectivement par Mohamed Hadded et Mouloud Belkahla. L'installation de l'exécutif et des commissions de l'APC s'est effectuée lors de la première session ordinaire, qui a été d'ailleurs boycottée par les élus du FLN et de HMS. Le « spectacle » du port est payant pour les automobilistes Des dizaines de milliards de centimes ont été injectées pour l'extension du port de Collo, et tout l'espoir des milliers de jeunes chômeurs de la région reposait sur la relance des activités portuaires. Hélas, deux années après, le port est toujours sous-exploité, et le grand espoir des Colliotes part en fumée, au grand dam des jeunes chômeurs. Le nouveau-né, l'entreprise de gestion des ports de pêche (EGPP), veut apparemment apprendre à courir avant de savoir marcher. Après avoir pondu un cahier des charges très prétentieux pour l'exploitation des espaces portuaires, le revoilà qui réapprend à ramper. En effet, lâché par l'entreprise prospère de l'EPS, et certainement dans un but de renflouer ses caisses, l'EGPP a décidé d'instaurer une entrée payante pour les véhicules. D'habitude, cette entreprise transforme les grandes aires vides du port, censées accueillir les structures d'accompagnement, en un parking payant pendant seulement la saison estivale, maintenant, l'accès au port n'est pas gratuit non plus : 50 DA pour les véhicules légers, 100 DA ceux lourds et un forfait de 500 DA pour les cortèges nuptiaux. Cela importune les armateurs, mandataires, catadors, propriétaires de chambres froides et de plaisanciers, même les visiteurs sont taxés, comme pour un spectacle. Cependant, cette décision fait le bonheur des familles et leurs enfants qui se rendent à pied au port, car débarrassés de la circulation des véhicules et de la vitesse de certains chauffards. Depuis cette décision, la présence des véhicules au port est quasi nulle. A malin, malin et demi. Azzaba : fuite de gaz à la cité des 1000 logements La cité des 1000 logements connaît, depuis plus d'une semaine, plusieurs fuites de gaz, affirment ses habitants qui déclarent que « l'odeur du gaz est plus présente la nuit, on a peur pour nos enfants, on n'allume plus les chauffages par crainte des incendies ». A cet effet, les résidents de la cité disent avoir appelé la Sonelgaz à plusieurs reprises, mais en vain, selon un autre citoyen qui ajoute : « j'ai essayé de contacter les services concernés à 4h du matin, et personne ne m'a répondu ». Cette situation, qui dure depuis une dizaine de jours, n'a pas pu être résolue avec le froid de l'hiver jusqu'à présent. Pour sa part, Sonelgaz nous apprend qu'elle « travaille » sur la rénovation des installations et de la tuyauterie du gaz de ville de plusieurs immeubles à travers la commune de Azzaba. Des scientifiques algériens en visite à la zone humide Guerbez - Sanhadja Le projet de développement et de gestion intégré de la zone humide Guerbez- Sanhadja, territoire connu pour son caractère marécageux et sa diversité naturelle, a fait, dernièrement, l'objet d'une visite de travail d'un groupe de chercheurs algériens, afin d'élaborer un diagnostic qui permettra aux chercheurs d'entamer une étude préliminaire sur le terrain, mais aussi de définir les manques et les besoins du site en matière d'entretien et de sauvegarde. Ce projet est le fruit d'une coopération entre le gouvernement algérien et les Nations unies, introduit par le plan de ces dernières pour le développement (PNUD) 2002-2006, avec un montage financier des forêts, représentant l'Etat algérien, le PNUD et la fondation pour la protection de la vie sauvage (World wild fondation). Cette coopération vise la promotion et le développement durable et l'élaboration d'un plan de gestion pour la zone humide Guerbez-Sanhadja. D. Balta , Salim Filali