A l'APC d'Oran, tous les organes sont mis en place, même les bureaux des six vice-présidents ont été affectés au siège de l'Hôtel de Ville depuis samedi 5 janvier, et les délégués des douze secteurs urbains sont à pied d'œuvre avec leur directeur respectif. Les présidents et les membres des commissions ont été également installés. Reste à lancer maintenant le programme de la nouvelle politique de la ville. Pour le président de l'Assemblée, la prise en charge de la vie quotidienne dans la cité ne sera concrétisée que par l'implication du mouvement associatif. Il existe des centaines d'associations de diverses vocations recensées dans la ville d'Oran. C'est une certitude. Certaines ont « la côte » auprès de l'administration communale qui les « arrose » généreusement en enveloppes, parfois pour des résultats insignifiants qui tiennent beaucoup plus de l'action événementielle que du long terme. Pour le chef de l'exécutif communal, « tout est à revoir dans la répartition des subventions, que ce soit dans les domaines sportif, social ou culturel ». Le choix sera porté sur les comités de quartiers, pilotés par le Conseil Consultatif et que doivent animer les délégués des secteurs urbains pour leur apporter aide et assistance matérielle dans le cadre d'un programme de projets d'équipement de loisirs et de détente, d'aires de jeux et dans des opérations d'embellissement des cités et de créations et d'entretien des espaces verts. Sur un autre plan, l'appel au civisme est lancé pour le respect des règles de bienséance. Même le mobilier urbain, comme les bancs publics, les lampadaires et les ampoules de l'éclairage public, subit le même sort. Les décharges sauvages dans l'environnement immédiat, alimentées par ces transporteurs qui déversent les gravats et autres restes de chantiers de construction aux abords des boulevards périphériques sont enregistrées au quotidien, en dépit des interventions des services de sécurité. En attendant, la mairie est entrain de revisiter toutes les études commandées à des bureaux étrangers, études payées au prix fort et qui ont été mises dans les oubliettes, comme ce rapport sur la collecte des ordures ménagères, élaboré par un bureau d'études suisse.