Le 1er canon du XVIe siècle, récupéré le 29 décembre dernier lors des travaux de dragage au port de Cherchell, demeure toujours à l'abandon. Aucune institution ne s'est manifestée pour le préserver. Cette « pêche » inattendue d'un patrimoine matériel historique avait provoqué des curiosités et des agitations, mais, malheureusement, point de concret pour la prise en charge en matière de nettoyage et de préservation de ce canon immergé, probablement depuis le XVIIe siècle dans les fonds marins du port de Cherchell. L'entreprise étrangère chargée des travaux a failli faire disparaître le second canon, identique à celui déjà récupéré. En effet, les éléments des services des gardes-côtes de Cherchell qui surveillent le port avaient remarqué que la grue venait de récupérer un 2e canon que le conducteur de l'engin a immédiatement jeté dans l'eau. Le geste insensé perpétré en cet après-midi du 6 janvier n'est pas passé inaperçu. Les éléments des services des gardes-côtes ont immédiatement réagi et donné l'ordre au conducteur de la grue de le récupérer à nouveau. Des éléments des services des gardes-côtes se sont étonnés des mensonges distillés ça et là, relatifs à la prise en charge de ces canons. pour nos interlocuteurs, il est certain que l'entreprise chargée du dragage du port ne travaille pas en permanence en présence des représentants de l'administration du secteur de la culture. Il y a lieu de rappeler que 2 navires ont coulé au port de Cherchell durant la bataille navale qui s'était déroulée au port de l'ex-capitale de l'Empire de Juba II, le 24 août 1665.