Le fait marquant du procès de l'ex-député indépendant, Mohamed Meddah-Arraibi, qui s'est tenu dimanche dernier au tribunal correctionnel de Chlef, a été sans conteste le retrait des 6 plaintes engagées par le wali de Chlef contre l'élu sortant pour « diffamation et propos calomnieux ». C'est l'avocat de la wilaya qui en a fait l'annonce au début du procès, indiquant que la décision du wali de Chlef est un « geste de pardon et d'apaisement » qui met fin à une affaire regrettable remontant à la période du mandat écoulé. La décision, faut-il le souligner, a été accueillie avec soulagement et appréciée par tous ceux qui ont suivi de près ou de loin cet épisode malheureux dans la vie locale. Non seulement, elle clôt définitivement une parenthèse de relations tendues entre les deux hommes, mais en plus, elle contribue à créer un climat apaisé et tourné exclusivement vers le développement local. De même, par ce geste, le chef de l'exécutif de la wilaya vient de couper l'herbe sous les pieds des forces de certains perturbateurs qui jubilaient de voir se perpétuer ce genre de conflits pour leurs intérêts personnels. En effet, les gens qui excellent dans la méchanceté gratuite, parmi lesquels un élu connu sur la place publique et des lèche-bottes de sombre réputation, ont beaucoup nui à la wilaya par leurs manœuvres destructrices. Ils veulent à tout prix prendre les responsables locaux en « otage », mais ils ont vite été démasqués et leur manière d'agir réprouvée par tous. Ils sont, dit-on, à l'origine de tous les coups durs portés à des candidats crédibles de la région, des personnes sans problèmes et des opérateurs économiques, dont le seul tort est de vouloir contribuer à la relance économique dans la wilaya. Toujours est-il qu'une page est définitivement tournée et que rien ne sera plus comme avant, car les autorités locales, à leur tête le wali de Chlef, sont fermement décidées à écarter ces parasites qui gravitaient autour des institutions de l'Etat et qui imposaient leur loi. L'action ne manquera certainement pas de réjouir la population locale qui n'a jamais toléré ce genre de pratiques.