Lors de sa dernière visite dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, Benbouzid avait estimé le déficit de son secteur à 40 000 postes, tous corps confondus, engendré par le gel d'opérations de recrutement en 1995, lequel s'est répercuté, à la longue, sur le bon fonctionnement des écoles, notamment dans les domaines des servitudes et d'encadrement pédagogique et administratif ; le mieux loti des établissements a vu son effectif réduit à 40%. Faute de postes budgétaires, il était pratiquement impossible de remplacer le personnel administratif partant. Or, depuis peu, les choses ont changé. Dans ce contexte, on apprend, en marge d'une réunion consacrée à l'évolution des nouvelles méthodes d'appréciation entrant dans le cadre de la réforme, que le secteur vient de se renforcer par 500 nouveaux postes dans différentes catégories professionnelles, une bouffée d'oxygène qui permettra aux structures éducatives de respirer un tant soi peu. Ce quota profitera, nous dit-on, à celles jouissant de régimes d'internat et de demi-pension, dans la mesure où le taux de couverture en matière de restauration et cantine scolaire avoisine les 60 %, dépassant le taux national, qui se situe à hauteur de 40 %, de l'avis du ministre. Par ailleurs, l'on apprend que le secteur a fait appel au service de 148 professeurs suppléants dans le primaire, le manque à gagner dans les CEM et les lycées étant respectivement de 50 et 630 professeurs, qui ont été compressés dans le cadre du préemploi, nous dit-on.