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Productions animales : La flambée des cours du maïs tétanise l'aviculture
Publié dans El Watan le 16 - 01 - 2008

L'insoutenable montée des prix des intrants alimentaires se traduira très rapidement par la disparition de plusieurs opérateurs l Jusqu'à l'année dernière, les prix du maïs et du tourteau de soja se situaient entre 1 800 et 3 000 DA le quintal. Puis, ce fut l'envolée à l'échelle planétaire.
Depuis plus d'une année, les élevages avicoles subissent de plein fouet l'envolée des cours des matières premières sur le marché international. Dans la région, ces élevages constituent, depuis les années 80 qui ont vu leur implantation se multiplier, l'une des principales activités du secteur de l'agriculture. Siège de l'ex-ORAVIO, dès cette période fastueuse à tout point de vue, Mostaganem et sa région ont vu se multiplier aux côtés du secteur public des élevages privés de plus en plus importants. Dans la foulée, alors que l'alimentation animale à partir d'unité de fabrication était essentiellement assurée par l'ex-ONAB, vont émerger de petites unités privées qui commenceront très rapidement à prendre une place importante dans le paysage agroindustriel. Très rapidement, le port de Mostaganem parviendra à capter une grande partie des importations de maïs grain, d'orge et de tourteau de soja. Jusqu'à l'année dernière, les prix du maïs et du tourteau de soja se situaient entre 1 800 et 3 000 DA le quintal. Puis, ce fut l'envolée à l'échelle planétaire ; que nos importateurs ne feront que répercuter sur leurs clients. Ces derniers, qui se recrutent parmi les fabricants d'aliments du bétail et souvent ce sont les éleveurs eux-mêmes qui procèdent au broyage et au mélange, ont commencé par accuser le coup. Ayant mis en marche des batteries d'élevages, qui en poulet de chair, qui en poulettes démarrées destinées à la production d'œufs, ces aviculteurs n'avaient plus d'autres choix que de maintenir les élevages jusqu'à la fin du cycle normal de production. Un cycle qui dure une année complète pour la poulette démarrée -qui entre en production à partir de la 18ème semaine d'âge, mais qui n'est que de 45 à 60 jours pour le poulet de chair. N'ayant pour la plupart d'entre eux aucune notion des perturbations intervenues à l'échelle mondiale, ils avaient entretenu le maigre espoir de voir les cours se stabiliser, voire reculer pour retrouver les cotations des années antérieures durant lesquelles le quintal de mais coûtait à peine 850 DA ! C'était la période faste des années 90, durant lesquelles le marché international enregistrait ses plus fortes productions, avec à la clef une baisse sensible des coûts qui donneront un véritable coup de fouet aux différents élevages. Un opérateur de l'époque se souvient qu'il était parfois contraint de vendre à crédit, tout juste pour ne pas avoir à engranger les intrants –maïs et tourteau de soja- qu'il avait importés. C'est cette période faste qui permettra à des milliers de fellahs de rejoindre la corporation des aviculteurs.
Conjoncture difficile
Le poulet vif s'écoulait alors à moins de 80 DA le kg. Cette embellie aura permis l'émergence d'une véritable filière que des dizaines d'importateurs se partageaient. Mais, depuis quelques années, ce sera l'insoutenable montée des prix qui se traduira très rapidement par la disparition de plusieurs opérateurs. Actuellement, ils ne seraient plus que 3 à contrôler le marché de l'importation. Selon certaines sources, même l'ex-ONAB, qui aura fusionné avec les offices avicoles régionaux, s'approvisionnerait chez ces opérateurs privés. C'est dire que la filière a été complètement laminée par le retrait des offices publics et le départ forcé des petits importateurs et des éleveurs. Manifestement, la conjonction de plusieurs facteurs aura mis à mal la filière avicole qui vit sans doute l'une des plus graves crises de sa longue existence. Il y a d'abord eu ces multiples restructurations des offices qui auront mis à la retraite une grande frange de l'encadrement. Puis, intervinrent les restructurations avec l'intégration des anciennes unités de fabrication d'aliments qui relevaient toutes de l'ONAB. Une première alerte interviendra avec la tendance haussière des denrées alimentaires qui sont dans leur totalité importées de l'étranger. Entre-temps, les opérateurs privés qui étaient sagement tenus à l'écart de ce secteur hautement stratégique, feront leur entrée. Rapidement, les éleveurs privés qui s'approvisionnaient auprès de l'ONAB s'en iront acheter, parfois avec facilités et crédits de campagne, chez les nouveaux fabricants. Le secteur public accusera le coup en se concentrant sur les unités d'élevages des ex-ORAI ; il ne s'en relèvera jamais.


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